Fabio D'almeida
Dr. Fabio D'almeida
Universidade de São Paulo / École du Louvre, Paris (März – August 2021)
Postdoc-Projekt: L’apport latino-américain à la création du « musée Indien » au Vatican
Vita
Fábio D’Almeida est maître et docteur en histoire de l’art par l’Universidade de São Paulo (USP), Brésil. Chercheur accueilli à l’Institut National d’Histoire de l’Art, Paris, dans le cadre de sa thèse. Il a réalisé un post-doctorat entre l’USP et l’École du Louvre, avec un financement la Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP). Ses recherches portent sur l’historiographie de l’art en Amérique latine et en Europe, ainsi que sur la peinture et la photographie au XIXe siècle, avec spécial intérêt pour l’art brésilien de cette période. Ses interérêts touchent également les transferts artistiques et culturels entre l’Amérique Latine et l’Europe dans le cadre de la constitution des iconographies nationalistes au XIXe siècle et début XXe.
Forschungsschwerpunkt
L’apport latino-américain à la création du « Musée Indien » de Ferdinand Pettrich, au Museo Etnologico du Vatican
Il s’agira d’étudier la complexe trajectoire transnationale du « Musée Indien », du sculpteur Ferdinand Pettrich (1798-1872), entre les vingt ans qui séparent sa première conception aux États-Unis, sa commande (partielle), son exécution au Brésil, sa circulation ultérieure en Angleterre et, finalement, son institutionnalisation au sein du Museo Lateranense, à Rome. Cette recherche entend remettre en question la perception exclusivement eurocentriste qui a prédominé jusqu’à aujourd’hui sur cet ensemble sui generis au XIXe, composée de 33 sculptures et bas-reliefs représentant des autochtones nord-américains. Il sera question de revenir de manière critique sur l’importance décisive des contextes ethnographiques et artistiques latino-américains qui ont pesé sur sa production. Nous intéressent particulièrement les conditions (contractuelles, politiques, intellectuelles, matérielles, formelles) d’apparition de ce « Musée » en Amérique du Sud et au Brésil notamment; sa relation aux savoirs ethnographiques et philologiques qui y circulaient entre les années 1830 et 1850; et les réseaux entre les artistes locaux, les scientifiques et artistes étrangers résidant ou de passage au Brésil pendant cette période dont il dépend.