Journées d’études organisées dans le cadre de l’exposition « Tarsila do Amaral. Peindre le Brésil moderne » (Musée du Luxembourg, du 9 octobre 2024 au 2 février 2025)

Ces deux journées d’études s’articulent autour de A Negra (La Négresse, 1923), œuvre emblématique de l’artiste brésilienne Tarsila do Amaral (1886-1973). Il s’agit d’un prêt exceptionnel du Musée d’art contemporain de l’Université de São Paulo (MAC USP) pour l’exposition Tarsila do Amaral. Peindre le Brésil moderne, présentée du 9 octobre 2024 au 2 février 2025 au Musée du Luxembourg à Paris. Privilégiant l’échange et la discussion entre les participant·es et avec le public, conversations et tables rondes mettent en dialogue des chercheurs et chercheuses du Brésil et de l’Europe autour des questions d’identité, de race et de genre que cette œuvre soulève encore de nos jours. À partir de ces enjeux critiques, il s’agira aussi de discuter des pratiques d’exposition ainsi que des lectures actuelles du modernisme brésilien. 

Communications et discussions en français et en portugais, avec traduction simultanée. 

Réservation obligatoire jusqu’au 29 octobre sur le site du Musée du Luxembourg : https://museeduluxembourg.fr/fr/agenda/evenement/journees-detudes-autour-de-loeuvre-negra 

Organisation 

– GrandPalaisRmn, Paris 
– Museu de arte contemporânea da Universidade de São Paulo (MAC USP) 
– Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) 
– avec le soutien de l’Ambassade du Brésil en France

Conception

– Lena Bader (DFK Paris) 
– Cecilia Braschi (commissaire de l’exposition) 
– Ana Magalhães (MAC USP)

Programme

Lundi, 4 novembre 2024 
Palais du Luxembourg, salle Médicis

• 10h00 Introduction : Cecilia Braschi et Ana Magalhães

Tarsila – Femme moderniste entre Paris et São Paulo 
Modération : Cecilia Braschi 

• 10h30 Catherine Gonnard 
  « Carrefours et itinéraires parisiens, intermèdes pour une autre modernité » 
• 11h00 Ana Paula Simioni 
  « Primitivismes polyphoniques : trajectoires de deux artistes brésiliennes à Paris dans les années 1920, Anita Malfatti et Tarsila do Amaral » 
• 11h30 Renata Cardoso 
  « Tarsila do Amaral et la critique, des années 1920 aux années 1960 » 
• 12h00 Discussion 
• 12h30 Pause déjeuner

A Negra et l’art contemporain brésilien
Modération : Ana Magalhães

• 14h30 Conversation entre Ana Avelar, Vivian Braga dos Santos et Val Souza 
• 16h00 Discussion

Mardi, 5 novembre 2024 
Centre allemand d’histoire de l’art, salle Julius Meier-Graefe

• 14h00 Accueil et Introduction : Peter Geimer et Lena Bader

Questions de primitivismes / Questions de critique
Modération : Lena Bader

• 14h30 Ana Magalhães 
  « Tarsila do Amaral caipira et cosmopolite : quelques réflexions sur A Cuca »
• 15h00 Rafael Cardoso 
  « Pau Brasil : un primitivisme à rebours ? »
• 15h30 Eduardo Jorge de Oliveira
  « A Negra : une lecture structurelle de l’univers visuel brésilien »
• 16h00 Discussion

Tarsila do Amaral dans le monde, aujourd’hui
Modération : Ana Magalhães

• 17h00 Table ronde avec l’ensemble des intervenant·es
• 18h30 Cocktail

Intervenant·es

• Ana Avelar, professeure de théorie, critique et histoire de l’art, Université de Brasília 
• Lena Bader, directrice de recherche, Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) 
• Vivian Braga dos Santos, chercheuse en histoire de l’art contemporain  
• Cecilia Braschi, docteure en histoire de l’art (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) et commissaire d’exposition indépendante
• Rafael Cardoso, historien de l’art et écrivain, chercheur associé, Freie Universität Berlin (Lateinamerika-Institut) et membre de la faculté d’histoire de l’art, Universidade do Estado do Rio e Janeiro
• Renata Cardoso, professeure, département de théorie de l’art et de la musique (DTAM), Université fédérale d’Espírito Santo
• Ana Paula Cavalcanti Simioni, professeure, Instituto de Estudos Brasileiros da Universidade de São Paulo (IEB USP)
• Peter Geimer, directeur du Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) 
• Catherine Gonnard, journaliste et essayiste, spécialiste de la littérature et de l’histoire des femmes
• Ana Gonçalves Magalhães, professeure, Musée d’art contemporain de l’Université de São Paulo (MAC USP) 
• Eduardo Jorge de Oliveira, professeur d’études brésiliennes (littérature, culture, médias), ETH Zurich
• Val Souza, artiste