Passerelles
Band 16
Albrecht Dürer (1471–1528) nimmt im kulturellen Gedächtnis Deutschlands einen ganz besonderen Platz ein. Sein bekannter, aber rätselhafter Kupferstich Ritter, Tod und Teufel hat in unzähligen Publikationen verschiedenste Deutungen provoziert und wurde von Kunsthistorikern gern für ideologische Zwecke vereinnahmt. Pierre Vaisse legt eine pointierte Analyse dieser Rezeptionsgeschichte im Kontext des Zeitgeschehens vor und entwickelt eine kluge interpretatorische Synthese. Darüber hinaus würdigt der Essay den engagierten Charakter geisteswissenschaftlicher Untersuchungen und betont die gesellschaftliche Verantwortung von Intellektuellen.
Albrecht Dürer (1471-1528) occupe une place singulière dans la conscience collective de l’Allemagne. Sa gravure Le Chevalier, la Mort et le Diable, aussi énigmatique que célèbre, a suscité les interprétations les plus variées dans d’innombrables publications et a été récupérée à des fins idéologiques diverses par les représentants de l’histoire de l’art. Pierre Vaisse propose ici une analyse pénétrante de cette réception replacée dans son contexte historique, ainsi qu’une synthèse éclairante des différentes interprétations de l’œuvre. Au-delà de son intérêt historiographique, cet essai met en valeur le caractère engagé des travaux de recherche en sciences humaines et souligne la responsabilité des intellectuels au sein de nos sociétés.
Albrecht Dürer (1471–1528) occupies a very special place in Germany’s cultural memory. His well-known, but enigmatic engraving Knight, Death and the Devil has provoked the most diverse interpretations in innumerable publications, and art historians have gladly appropriated this work for ideological purposes. Pierre Vaisse presents a trenchant analysis of this reception history in the context of events of the day, while developing a clever interpretatory synthesis. Moreover, the essay appreciates the dedicated character of research anchored in the humanities while stressing the social responsibility of intellectual discourse.