De l’Allemagne
De Friedrich à Beckmann
Deutsch
Französisch
« De l’Allemagne », titre emprunté à un ouvrage célèbre de Mme de Staël, propose une réflexion sur les trois grandes questions qui permettent de comprendre les forces motrices de l’art allemand dans toute sa diversité durant la longue période allant de la fin du XVIIIe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale : le rapport à l’histoire, à la nature et à l’humain.
Croiser les approches, en mêlant l’art, la littérature, la philosophie, la musique, la photographie, comprendre ce qu’avaient en commun Nietzsche, Wagner et Böcklin, se pencher sur ce voisin qui nous est si proche et pourtant si étranger, s’attacher à rendre compte de la dimension culturelle au sens large, telles sont les ambitions de cet ouvrage, le premier du genre à embrasser un siècle et demi de création artistique allemande. Il offre un véritable point de vue sur celle-ci ainsi que sur la culture en Allemagne, au moment historique où, entre l’occupation napoléonienne et l’avènement du nazisme, en passant par les révolutions de 1848 et de 1919 et l’institution de l’Empire, elle se constitue en tant que nation moderne.
La plupart des grandes artistes allemands y sont présents : Friedrich, Runge, Overbeck, Marées, Stuck, Menzel, Kollwitz, Dix, Beckmann… Ils dialoquent avec des écrivains, des penseurs, des philosophes, des musiciens, de Goethe à Wagner, de Nietzsche à Thomas Mann, de Schiller à Heinrich Heine. Terreau extrêmement fertile, l’Allemagne a donné naissance à des œuvres puissantes qui ont marqué et marqueront encore pour longtemps les esprits, les artistes, les penseurs, les écrivains de part et d’autre du Rhin.
Compte-rendu :
- Axelle Fariat, dans Critique d’art [en ligne], 2015, URL : http://critiquedart.revues.org/13377.