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Caspar David Friedrich – 250e anniversaire
L’année 2024 marquera le 250e anniversaire de la naissance du précurseur du romantisme allemand Caspar David Friedrich (1774-1840). À cette occasion, des expositions commémoratives lui sont consacrées dans plusieurs musées allemands – Kunsthalle Hamburg, Albertinum et Kupferstichkabinett Dresden, Alte Nationalgalerie Berlin, Pommersches Landesmuseum ainsi qu’une série de manifestations dans sa ville natale de Greifswald – mais aussi en Suisse avec le Kunst Museum Winterthur.
Caspar David Friedrich est né à Greifswald, au bord de la mer Baltique, et a vécu une grande partie de sa vie à Dresde. Nombre de ses œuvres sont inspirées par ces régions, comme les Falaises de craie sur l’île de Rügen ou Le Voyageur contemplant une mer de nuages, qui évoque les monts Métallifères, près de Dresde. Après avoir été relativement oublié dans l’après-guerre en raison de sa récupération par les nazis, Caspar David Friedrich fut peu à peu redécouvert, tant en République fédérale d’Allemagne qu’en RDA. En 1974, à l’occasion du bicentenaire de sa mort, l’exposition anniversaire de Dresde accueillait 260.000 visiteurs et celle de la Kunsthalle de Hambourg 200.000. À partir des années 1990, les expositions et les publications sur l’artiste se multiplient. Au début du XXIe siècle, il est considéré comme le peintre allemand le plus connu après Albrecht Dürer.
La bibliothèque du DFK Paris s’associe aux nombreuses initiatives du 250e anniversaire de la naissance de Caspar David Friedrich et présente en salle de lecture une sélection de ses collections autour de l’œuvre du peintre. Parmi celles-ci, de nombreuses monographies illustrant aussi bien les peintures que les dessins de Friedrich, ainsi que la correspondance de l’artiste et les écrits d’autres écrivains sur son œuvre. Des catalogues d’expositions récentes mettent en relation son œuvre et le mouvement romantique avec des thèmes contemporains (environnement, égalité des sexes). De nombreux travaux sur Friedrich sont annoncés pour cette année anniversaire et pourront être consultés dans le courant de l’année à la bibliothèque du DFK Paris.
Pour une recherche plus approfondie sur Caspar David Friedrich et les thèmes connexes, voir également notre catalogue collectif KUBIKAT.
Pour plus d'informations veuillez consulter le site Startseite – 250 Jahre Caspar David Friedrich (cdfriedrich.de) ou celui du Ministère des Affaires étrangères.
Quelques expositions :
Caspar David Friedrich. Kunst für eine neue Zeit
Du 15 décembre 2023 au 1er avril 2024
Hambourg, Kunsthalle
250 Jahre Caspar David Friedrich − Das Jubiläum in Greifswald
Du 20 janvier 2024 au 7 juillet 2024
Ville de Greifswald
Caspar David Friedrich 2024 − Das Jubiläumsjahr (mehrere Ausstellungen)
Du 28 avril 2024 au 16 octobre 2024
Pommersche Landesmuseum, Greifswald
Caspar David Friedrich – Wo alles begann
Du 24 août 2024 au 5 janvier 2025
Musée Albertinum, Dresde
Caspar David Friedrich – Der Zeichner
Du 24 août 2024 au 17 novembre 2024
Musée des estampes et des dessins (Kupferstich-Kabinett), Dresde
Caspar David Friedrich – Unendliche Landschaften
Du 19 avril 2024 au 4 août 2024
Alte Nationalgalerie, Berlin
Pierre Schneider & Henri Matisse − Le mot et le geste, l’écriture et l’image
À l’occasion de l’exposition « Matisse. Cahiers d’art, le tournant des années 1930 », qui se tient au musée de l’Orangerie du 1er mars au 29 mai 2023, la bibliothèque du DFK Paris présente l’œuvre de l’historien et critique d’art Pierre Schneider (1925-2013) autour d’Henri Matisse (1869-1954). À partir des années 1970, Pierre Schneider se dédia en effet à l’œuvre du « pionnier de la peinture moderne », en réalisant de nombreuses expositions en France et à l’étranger, et en publiant une abondance de catalogues et d’articles qui trouva son apogée avec l’ouvrage Matisse en 1984, œuvre de référence rééditée en 1992. En 2020, le Centre allemand d’histoire de l’art a reçu la donation généreuse de la bibliothèque de Pierre Schneider, médiée par Rémi Labrusse et Julia Drost. Avec cette donation, une multitude d’ouvrages de référence et de Rara est entrée dans le fonds de la bibliothèque, portant notamment sur l’œuvre d’Henri Matisse.
Fils d’une mère allemande et d’un père polonais, sa famille fuit la France en 1940. Pierre Schneider commence sa carrière littéraire aux États-Unis où il obtient un doctorat de littérature comparée à Harvard avec une bourse de la Society of Fellows. Rentré en France en 1950, il travaille pour de nombreuses revues françaises et anglophones, parmi lesquelles Le Mercure de France, Les Temps Modernes, Les Cahiers du Sud et The New York Times. Dès 1953, il tient une rubrique régulière à L’Express, jusqu’en 1992, après avoir pris la responsabilité de la rubrique Art en 1957. Grâce à sa relation amicale à Georges Duthuit (1891-1973), gendre d’Henri Matisse, Pierre Schneider commence à travailler sur l’œuvre du peintre. La première exposition, « Henri Matisse. Exposition du Centenaire », se tient en 1970 au Grand Palais. D’autres suivront à Washington, Venise, Düsseldorf et Tokyo. Le nombre de catalogues d’exposition consacrés à Henri Matisse sous la direction de Pierre Schneider illustre l’ampleur impressionnante de son activité, et les nombreuses annotations de ce dernier présentes au sein des ouvrages reçus en don témoignent de l’intérêt littéral que l’historien de l’art portait à son sujet.
Outre ces catalogues, l’exposition à la bibliothèque du DFK Paris présente des catalogues originaux des premières expositions d’Henri Matisse datant de 1906 (Galerie Eugène Druet), et de 1910 et 1920 (Galerie Bernheim Jeune), ainsi que d’autres « pièces d’amateur » datant d’années ultérieures. Matisse de Gino Severini (1883-1966), paru en 1944 comme sixième volume de la série « Anticipazioni / serie ARTI » à Rome, contient la dédicace suivante de l’auteur : « À Matisse − ces réflexions sur Matisse dictées par l’éstime et l’affection – Gino Severini / Paris Meudon – avril 1952 ». La richesse des formes et des couleurs des diverses publications est un plaisir à regarder et à lire et constitue par sa beauté un trait fondamental de la donation de la bibliothèque Pierre Schneider. Une section spéciale est consacrée au rapport entre les mots et les images dans la relation entre Pierre Schneider et Henri Matisse. Explorant l’œuvre du peintre à travers le prisme des Cahiers d’Art, l’exposition présentée au musée de l’Orangerie met également l’accent sur le rapport entre le mot et l’image et renvoie ainsi à l’œuvre de Pierre Schneider.
Le Centre allemand d’histoire de l’art Paris remercie à nouveau les héritières de Pierre Schneider, Tamara Préaud et Pamela Roberts, pour leur généreuse donation.
« À mon cher ami Hans Maria Wingler, ton obligé Oskar Kokoschka, Villeneuve 1964. » Dédicace d’O.K. à H.M.W. dans Oskar Kokoschka – Schriften, écrits réunis, commentés et assortis d’annotations bibliographiques par Hans Maria Wingler, Francfort-sur-le-Main, Fischer Bücherei, octobre 1964.
Exposition spéciale sur Oskar Kokoschka et Hans Maria Wingler
Avec l’exposition Oskar Kokoschka. Un fauve à Vienne, qui se tient du 23 septembre 2022 au 12 février 2023, le Musée d’art moderne de Paris présente la première rétrospective de l’artiste autrichien dans la capitale française. Près de 150 œuvres élaborées sur sept décennies y sont réunies, offrant un large panorama du travail d’Oskar Kokoschka et des courants artistiques du XXe siècle en lien avec celui-ci. À la fois peintre, poète, dramaturge et auteur, Oskar Kokoschka était une personnalité influente de la communauté artistique aussi bien qu’intellectuelle en Europe.
À l’occasion de cette exposition, la bibliothèque du DFK Paris présente, dans sa salle de lecture de l’hôtel Lully, une sélection spéciale issue des fonds rares de sa collection propre. C’est l’historien d’art allemand Hans Maria Wingler, également fondateur des archives du Bauhaus, qui constitue le chaînon manquant entre Oskar Kokoschka et le DFK Paris : en 1998, notre institut alors récemment fondé a acquis une grande partie de la bibliothèque privée de Hans Maria Wingler par le truchement de sa veuve, Hedwig Wingler, obtenant ainsi – outre de nombreux titres sur le Bauhaus – un fonds remarquable sur l’œuvre artistique et littéraire de Kokoschka.
Dès sa jeunesse dans les années 1930, Hans Maria Wingler avait découvert l’art de Kokoschka ainsi que l’expressionnisme allemand, à l’époque qualifiés d’« art dégénéré » par les nazis. En 1949, après la guerre et ses études d’histoire de l’art, Wingler rencontra Oskar Kokoschka qui vivait alors en exil à Londres. Leur travail commun, du milieu des années 1950 à la mort de l’artiste, donna lieu à des catalogues raisonnés, des monographies et des catalogues de galeries. La monographie Oskar Kokoschka. The Work of the Painter datant de 1958 est un exemple précoce de cette coopération.
Wingler n’eut de cesse de mettre en avant le travail de création littéraire de Kokoschka : le petit ouvrage Künstler und Poeten. Zeichnungen von Oskar Kokoschka met ainsi en regard les portraits littéraires d’Else Lasker-Schüler et d’autres écrivains du mouvement artistique Der Sturm avec les dessins de Kokoschka. Le recueil de poèmes préfacé par Wingler, Oskar Kokoschka: Die Träumenden Knaben und andere Dichtungen, associe les vers de Kokoschka avec des gravures de l’artiste aux couleurs intenses, illustrant par cette combinaison – selon Hans Maria Wingler – la transition de l’Art nouveau à l’expressionnisme. Dans sa Kokoschka-Fibel paru 1957, l’historien d’art décrit quelques soixante travaux de l’artiste, les situe historiquement et esquisse le contexte de leur genèse.
Le DFK Paris possède la presque totalité des nombreux ouvrages issus de la coopération de ces deux personnalités en édition originale, avec une signature manuscrite ou une dédicace pour beaucoup d’entre eux. L’ex-libris dessiné à l’encre par Kokoschka pour Wingler symbolise l’amitié entre les deux hommes.
Outre ces écrits rares, notre sélection présente un certain nombre de catalogues d’exposition et de monographies issus de l’histoire de l’art récente comme plus ancienne sur l’œuvre de Kokoschka et de ses contemporains. Le catalogue original de Paul Cassirer de 1925 provient également du fonds de Hans Maria Wingler. Enfin, le catalogue d’exposition Oskar Kokoschka. Aquarelles, œuvres graphiques du Musée d’art moderne de la ville de Paris paru en 1974 fait la jonction avec la rétrospective du musée à l’automne-hiver 2022/2023.
La très grande diversité de ces publications témoigne de l’infatiguable élan d’action d’Oskar Kokoschka. Le cahier photo Kokoschka malt Berlin, sorti en 1966 aux éditions Axel Springer, montre l’artiste octogénaire pendant un séjour dédié à la peinture – ce que l’on appellerait aujourd’hui une résidence artistique – à Berlin. La clarté de son regard, sa curiosité et la verticalité de sa posture semblent inaltérées en dépit de son grand âge.
Vous trouverez d’autres références bibliographiques sur Kokoschka et Wingler dans notre catalogue collectif KUBIKAT.
Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander au Centre Pompidou
À travers l’expositon « Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité /August Sander », présentée à Paris du 11 mai au 5 septembre 2022, le Centre Pompidou propose un regard sur l’art et la culture de la Nouvelle Objectivité. L’exposition puise dans un large éventail de ce courant : outre des œuvres de peinture, d’architecture et de photographie, le design, le cinéma, le théâtre, la musique ou encore la littérature trouvent leur place dans cet ensemble. L’élément structurant est l’œuvre photographique monumentale d’August Sander, Les hommes du XXe siècle (parue pour la première fois en 1929 sous le titre Visage d’une époque. Soixante portraits d’Allemands du XXe siècle, puis continuellement étoffée). À l’aide de huit sections thématiques, l’exposition offre un panorama pluridisciplinaire de la société allemande des années 1920 et du début des années 1930, invitant le visiteur à y découvrir des résonances politiques et des analogies socioculturelles avec le présent.
À l’occasion de cette exposition, la bibliothèque du DFK Paris présente dans sa salle de lecture à l’hôtel Lully une sélection de son riche fonds sur la Nouvelle Objectivité. Notre bibliothèque possède notamment une réimpression du catalogue Neue Sachlichkeit. Deutsche Malerei seit dem Expressionismus (éd. originale 1925, réimpression 1988) avec un supplément sur l’exposition pionnière de la Kunsthalle Mannheim à laquelle le mouvement artistique doit son nom. En outre, notre fonds comporte un grand choix de catalogues d’exposition et de monographies sur des artistes associés à la Nouvelle Objectivité tels qu’Otto Dix, George Grosz, Max Beckmann, Carl Grossberg et August Sander.
Enfin, une sélection de ressources sur la République de Weimar offre un éclairage approfondi sur les structures sociales, culturelles et historiques de cette époque.
N’hésitez pas à utiliser notre catalogue collectif kubikat pour d’autres recherches sur cet éventail de thématiques.
DATES À RETENIR : en coopération avec le Centre Pompidou, le DFK Paris organise un colloque sur la Nouvelle Objectivité qui aura lieu les 12 et 13 mai 2022 dans ses locaux de l’hôtel Lully.
Anni Albers, Entwurf für einen Jacquard Wandbehang, 1926, encre noire, peinture à l’eau et graphite sur vélin, 34,3 x 28,6 cm, Harvard Art Museums, Cambridge (Massachussets).
Réunis à Paris : Anni et Josef Albers au Musée d’art moderne
Sous le titre Anni et Josef Albers. L’Art et la vie, le Musée d’Art Moderne de Paris présente depuis le 10 septembre 2021 et jusqu'au 9 janvier 2022 une importante exposition des œuvres d’Anni et Josef Albers, la première consacrée au couple d’artistes en France. Dans ce parcours de conception chronologique, des tableaux, meubles, oeuvres textiles et graphiques ainsi que des photographies des deux artistes se répondent et donnent un aperçu de leur vie, de leur enseignement et de leur activité créatrice. Leurs premières expérimentations sur le matériau, la forme et la fonction alors qu’ils résidaient à Weimar (1922-1933) constituent le point de départ de l’exposition. Celle-ci dévoile également leur travail artistique à partir de l’art et de l’architecture précolombiens d’Amérique latine, forgé au cours des nombreux voyages du couple au Mexique. Enfin, un important matériel documentaire multimédia de la Josef & Anni Albers Foundation à Bethany, Connecticut, permet de se replonger dans les longues années d’enseignement du couple d’artistes au Bauhaus et au Black Mountain College (États-Unis).
En parallèle de l’exposition, la bibliothèque du DFK Paris présente dans sa salle de lecture une sélection des ouvrages existants sur Anni et Josef Albers et sur les thèmes qui leur sont associés. Outre une importante collection de catalogues d’expositions de chacun des deux artistes, on y trouve aussi les ouvrages didactiques qu’ils ont publiés. D’autres ressources sont consacrées à leurs œuvres nées dans le sillage de leurs visites des sites archéologiques mexicains. L’ensemble est complété par une sélection de monographies sur le Bauhaus à Weimar et sur le Black Mountain College, où Anni et Joseph Albers enseignaient, figures majeures d’une nouvelle école du voir.
Vous trouverez d’autres ressources sur le couple Albers et bien d’autres thématiques dans notre catalogue collectif kubikat.
La RENTRÉE de la bibliothèque du Centre allemand d’histoire de l’art Paris 2021
La bibliothèque du DFK Paris rouvre sa salle de lecture aux usagers extérieurs à partir du 6 septembre 2021 et se réjouit de vous revoir après la pause d’été!
Veuillez noter que la bibliothèque du DFK Paris est soumise au contrôle du «PASS Sanitaire ». Ceci nous permet de revenir aux horaires d’ouverture d’avant la pandémie, au rétablissement de nos 14 places de travail habituelles et surtout à la réouverture des tous les étages et rayonnages de documents en libre accès pour nos lecteurs extérieurs. Un petit brin de normalité dans cette période tout sauf normale !
Veuillez consulter la rubrique « Information à l’attention des utilisateurs » du site web de la bibliothèque pour toutes vos questions sur les horaires d’ouverture et le fonctionnement interne de la bibliothèque. Notez également que - pour cause de travaux - l’étage des monographies d’artistes (côtes commençant avec M1 / M2) ne sera accessible qu’à partir du lundi 13 septembre.
L’accès de la bibliothèque du DFK Paris est possible sur rendez-vous uniquement. Veuillez svp demander une place de consultation en envoyant un mail à l’adresse suivante bibliothek@dfk-paris.org en précisant brièvement vos motifs de consultation des ressources documentaires de notre bibliothèque et le jour souhaité pour votre rendez-vous sur site. Les demandes de réservation seront traitées par ordre d’arrivée.
Pour tous les détails concernant les nouvelles mesures d’accès veuillez consulter le nouveau « Protocole de consultation » ainsi que le « règlement interne » de la bibliothèque.
Pour vous accueillir dans les meilleures conditions, nous vous rappelons que le port du masque est obligatoire au DFK Paris et aussi dans la salle de lecture. Pensez à respecter les « gestes barrières » à tout moment, pour votre santé et celle des autres.
Nous nous réjouissons de vous revoir prochainement à l’Hôtel Lully.
L'équipe de la bibliothèque du DFK Paris
#open 2
La bibliothèque du DFK Paris rouvre sa salle de lecture aux usagers extérieurs à partir du 1 décembre 2020 et se réjouit de vous revoir !
Cette réouverture doit toutefois s’accompagner de la mise en place de mesures strictes afin de respecter les normes et recommandations en matière d’hygiène, d’accès et de distanciation physique actuellement en vigueur. Ce qui conduit hélas notre bibliothèque à réduire son offre habituelle pour le moment. Les places de travail et le matériel de la bibliothèque sont ainsi désinfectés chaque jour. Et les visites de la bibliothèque ainsi que ses services requérant d’habitude un contact direct entre ses personnels et le public extérieur ne peuvent plus être proposés. L’accès à tous les étages et rayonnages de documents habituellement en libre accès sont donc fermés.
Six places de travail (au lieu de 14 habituellement) sont disponibles à la réservation de manière échelonnée entre 10 et 17h15 heures du lundi au vendredi en salle de lecture.
- Une demande de réservation de place effectuée par email est indispensable au préalable et vous garantit l’accès à la bibliothèque à un horaire fixe déterminé à l’avance. Merci d’écrire pour ce faire à bibliothek@dfk-paris.org en expliquant brièvement le motif pressant pour lequel vous avez besoin de travailler avec les collections de notre bibliothèque, et le jour souhaité pour votre rendez-vous sur site.
- Les demandes de réservation seront traitées par ordre d’arrivée d’email. Si nous répondons favorablement à votre demande, l’équipe bibliothèque vous enverra un mail contenant en pièce jointe le « Protocole de consultation » (uniquement en français) vous expliquant le déroulé et les règles d’hygiène et de distanciation physique à observer scrupuleusement lors de votre visite à la bibliothèque du DFK Paris.
- Si votre réservation de place de travail en salle de lecture a bien été confirmée, merci de nous envoyer au moins 48h avant votre rdv au DFK Paris une liste des titres et cotes de documents que vous souhaitez consulter, dans la limite de 10 ressources maximum (monographies et périodiques confondus) afin que nous les mettions à votre disposition pour votre venue. Une part de nos collections, dont les ouvrages localisés dans les bureaux de nos chercheurs, ne sont pas disponibles actuellement.
- Merci de venir à l’heure exacte de votre rendez-vous confirmée par email à l’Hôtel Lully, situé au 45 rue des Petits Champs, 75001 Paris. Vous trouverez les ouvrages demandés à l’avance directement à votre place de travail !
Pour toute question supplémentaire et le détail des règles à respecter sur place, merci de vous reporter au « Protocole de consultation » !
Nous nous réjouissons de vous revoir à l’Hôtel Lully. Toute demande (propositions d’acquisition, fourniture à distance, questions et suggestions) est à envoyer comme d’habitude à notre adresse bibliothek@dfk-paris.org. Prenez soin de vous et à bientôt !
L’équipe de la Bibliothèque
PS.: Veuillez noter la fermeture annuelle du Centre allemand d'histoire de l'art Paris et de sa bibliothèques pour les fêtes de la fin de l'année à partit du 21 décembre 2020. La réouverture est prévue le lundi 4 janvier 2021.
#closedbutopen 2
Chers lecteurs et lectrices,
À l'instar de l'institut dans son ensemble, la salle de lecture de la bibliothèque du DFK Paris est de nouveau fermée jusqu'à nouvel ordre. Comme c'était déjà le cas au printemps, nous restons toutefois présents – en télétravail – pour nos lectrices et lecteurs : vous pouvez comme à l'accoutumée nous communiquer vos souhaits d'acquisitions, de prêts interbibliothèques ou toutes autres questions à l'adresse courriel bibliothek@dfk-paris.org. Ces requêtes seront traitées de la façon habituelle dès que l'activité normale de la bibliothèque aura repris son cours, y compris avec la réouverture de notre salle de lecture.
Vous trouverez des informations sur les offres numériques susceptibles de vous aider dans vos recherche pendant le confinement sur le site internet du DFK Paris : https://dfk-paris.org/de/page/digitale-angebote-1135.html ainsi que dans notre catalogue en ligne, www.kubikat.org, le catalogue collectif des bibliothèques des instituts allemands extra-universitaires de recherche en histoire de l'art. Le réseau des bibliothèque d'art Florence-Paris-Munich-Rome www.kubikat.org propose actuellement un accès gratuit au texte intégral de plus de 14 000 monographies scientifiques – dont les publications numériques du DFK Paris – ainsi qu'à de nombreux périodiques en ligne. Vous trouverez également d'autres informations sur un large éventail d'offres (bases de données, ressources web ou encore portails thématiques) sur cette page, sous le titre #closedbutopen (voir plus bas).
Nous nous réjouissons de vous revoir prochainement à l'hôtel Lully et par-dessus tout : portez-vous bien !
L'équipe de la bibliothèque
PS. : Pour être informé de l'actualité de la fermeture et réouverture de l'institut, merci de consulter de la calendrier des manifestations de notre site.
#open
La bibliothèque du DFK Paris rouvre sa salle de lecture aux usagers extérieurs à partir du 7 septembre 2020 et se réjouit de vous revoir !
Cette réouverture doit toutefois s’accompagner de la mise en place de mesures strictes afin de respecter les normes et recommandations en matière d’hygiène, d’accès et de distanciation physique actuellement en vigueur. Ce qui conduit hélas notre bibliothèque à réduire son offre habituelle pour le moment. Les places de travail et le matériel de la bibliothèque sont ainsi désinfectés chaque jour. Et les visites de la bibliothèque ainsi que ses services requérant d’habitude un contact direct entre ses personnels et le public extérieur ne peuvent plus être proposés. L’accès à tous les étages et rayonnages de documents habituellement en libre accès sont donc fermés.
Pour compenser autant que possible cet état de fait, nous avons décidé en revanche d’ouvrir notre bibliothèque le lundi matin, ce qui n’était pas le cas auparavant. Nous espérons bien pouvoir vous proposer un service toujours aussi cordial et le plus efficace possible malgré les circonstances actuelles !
Six places de travail (au lieu de 14 habituellement) sont disponibles à la réservation de manière échelonnée entre 10 et 17h15 heures du lundi au vendredi en salle de lecture.
- Une demande de réservation de place effectuée par email est indispensable au préalable et vous garantit l’accès à la bibliothèque à un horaire fixe déterminé à l’avance. Merci d’écrire pour ce faire à bibliothek[at]dfk-paris.org en expliquant brièvement le motif pressant pour lequel vous avez besoin de travailler avec les collections de notre bibliothèque, et le jour souhaité pour votre rendez-vous sur site.
- Les demandes de réservation seront traitées par ordre d’arrivée d’email. Si nous répondons favorablement à votre demande, l’équipe bibliothèque vous enverra un mail contenant en pièce jointe le « Protocole de consultation » (uniquement en français) vous expliquant le déroulé et les règles d’hygiène et de distanciation physique à observer scrupuleusement lors de votre visite à la bibliothèque du DFK Paris.
- Si votre réservation de place de travail en salle de lecture a bien été confirmée, merci de nous envoyer au moins 48h avant votre rdv au DFK Paris une liste des titres et cotes de documents que vous souhaitez consulter, dans la limite de 10 ressources maximum (monographies et périodiques confondus) afin que nous les mettions à votre disposition pour votre venue. Une part de nos collections, dont les ouvrages localisés dans les bureaux de nos chercheurs, ne sont pas disponibles actuellement.
- Merci de venir à l’heure exacte de votre rendez-vous confirmée par email à l’Hôtel Lully, situé au 45 rue des Petits Champs, 75001 Paris. Vous trouverez les ouvrages demandés à l’avance directement à votre place de travail !
Pour toute question supplémentaire et le détail des règles à respecter sur place, merci de vous reporter au « Protocole de consultation » !
Nous nous réjouissons de vous revoir à l’Hôtel Lully. Toute demande (propositions d’acquisition, fourniture à distance, questions et suggestions) est à envoyer comme d’habitude à notre adresse bibliothek[at]dfk-paris.org.
Prenez soin de vous et à bientôt !
L’équipe de la Bibliothèque
#closedbutopen
La fermeture de la bibliothèque en raison de la situation actuelle a entravé notre pratique habituelle de la recherche dans de nombreux domaines. Toutefois, grâce aux efforts conjugués des bibliothèques et archives au cours de ces dernières années, de nombreuses offres numériques sont désormais consultables à domicile. Comme toujours, vous trouverez un récapitulatif de celles que nous vous proposons (soit via une licence du DFK Paris, soit en accès libre) sur notre site Internet : https://dfk-paris.org/fr/page/services-numeriques-1135.html
Avec plus de deux millions de références, notre catalogue en ligne – le catalogue collectif des bibliothèques des instituts allemands de recherche en histoire de l'art www.kubikat.org – reste une source fiable pour la recherche bibliographique en histoire de l’art, y compris en temps de crise. Le réseau qui héberge ce catalogue, réunissant les bibliothèques d’art de Florence, Paris, Munich et Rome, permet actuellement un accès gratuit au texte intégral de plus de 14 000 monographies scientifiques – parmi lesquelles figurent les publications numériques du DFK Paris – ainsi qu’à de nombreux articles de périodiques en ligne.
De surcroît, kubikat fait partie du réseau spécialisé transnational et transcontinental de l’Art Discovery Group Catalogue, qui donne également accès au texte intégral de multiples ressources. Un large éventail d’offres d’information comprenant des bases de données, des ressources Internet ou encore des portails thématiques est en outre disponible via la bibliothèque virtuelle spécialisée en histoire de l’art www.arthistoricum.net, dont le DFK Paris est partenaire.
Les bibliothèques avec lesquelles nous sommes en lien, mais aussi certaines maisons d’édition et d’autres fournisseurs de ressources en ligne ouvrent généreusement l’accès à leurs offres numériques à l’occasion de cette crise d’envergure mondiale. De concert avec les autres bibliothèques de la fondation Max Weber, l’équipe de celle du DFK Paris a pris ces dernières semaines une série de mesures afin de permettre à ses utilisateurs d’accéder à une grande partie de ces ressources. Pour des raisons juridiques, nombre de ces offres ne s’adressent qu’aux membres de l’institut : grâce à un accès à distance à leur poste informatique, nos collaborateurs peuvent se connecter au réseau du DFK Paris et utiliser la totalité des médias numériques pour lesquels la bibliothèque dispose d’une licence.
Bien qu’en télétravail, nous restons à disposition de nos lecteurs et lectrices : vous pouvez ainsi continuer de nous envoyer vos souhaits d’achat, de prêts entre bibliothèques et autres demandes à l’adresse électronique habituelle : bibliothek@dfk-paris.org. Nous traiterons vos requêtes comme à l’accoutumée, dès que les services de livraison auront repris et que le fonctionnement normal de la bibliothèque – y compris l’ouverture de la salle de lecture – sera rétabli. Les bibliothèques sont des espaces sociaux, des lieux d’échanges intellectuels et de rencontres. C’est pourquoi nous nous réjouissons de vous revoir prochainement à l’hôtel Lully !
Portez-vous bien !
L’équipe de votre bibliothèque
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Nous avons regroupé ci-dessous un certain nombre de liens susceptibles de vous aider dans vos recherches :
● De nombreuses maisons d’édition soutiennent l’enseignement et la recherche en offrant un accès provisoirement gratuit aux ouvrages de leur catalogue. Ainsi, la base données « bibs vs. virus | unser angebot #stayathome » est gérée avec dynamisme par la bibliothèque de la Julius-Maximilians-Universität Würzburg, intégrant chaque jour de nouvelles offres : https://go.ur.de/corbib
● Le site internet de l’association française Couperin (Consortium unifié des établissements universitaires et de recherche pour l'accès aux publications numériques) recense et classe les initiatives et projets d’éditeurs, plateformes et bibliothèques de différents pays : https://www.couperin.org/site-content/145/1413-covid19-recensement-des-facilites-offertes-par-les-editeurs-du-fait-de-la-pandemie?preview=1
● Le système d’information DBIS (Datenbank-Infosystem, service coopératif d’utilisation des bases de données scientifiques) liste les plateformes et bases de données en accès libre, provisoire ou permanent : http://dbis.uni-regensburg.de
● L’EZB (Elektronische Zeitschriftenbibliothek) propose un service pour faciliter l’utilisation des revues scientifiques dont le texte intégral est consultable en ligne. Cette bibliothèque rassemble 101 695 titres de périodiques dans tous les domaines de spécialité, dont 66 247 sont accessibles gratuitement en version intégrale. Les possibilités d’accès aux textes complets d’articles sont symbolisées par des feux de signalisation : les revues électroniques assorties d’un feu vert sont en accès libre : http://ezb.uni-regensburg.de
● OpenEdition est un portail électronique de ressources (livres et périodiques) dans le domaine des sciences humaines et sociales. Plus de la moitié des publications sont en open access. Actuellement, l’offre « Freemium » comprend 9 503 livres proposés en accès libre par 39 éditeurs, ainsi que 175 revues. Un certain nombre de périodiques dont l’accès ouvert est normalement restreint par des barrières mobiles sont en ce moment librement disponibles : https://www.openedition.org/
● La plateforme du Project MUSE présente une riche offre de périodiques et livres au format numérique gratuits. Valable jusqu’à fin mai (potentiellement jusqu’en juin), cette offre regroupe principalement des éditeurs universitaires américains : au total, 581 documents sont soit en open access permanent, soit actuellement en libre accès dans le domaine « Art & Architecture »(chiffre actualisé le 3 avril): https://about.muse.jhu.edu/resources/freeresourcescovid19/
●Les collections numériques de la Bayerische Staatsbibliothek München, qui comprennent actuellement 2,5 millions d’œuvres numérisées issues des fonds historiques (libres de droit) de la Bayerische Staatsbibliothek sont consultables en ligne à tout moment via la plus importante base de données numérique de toutes les bibliothèques allemandes :
https://opacplus.bsb-muenchen.de/metaopac/start.do
Voir aussi le centre de numérisation munichois MDZ/Münchner Digitalisierungszentrum/Bayerische Staatsbibliothek München :
https://www.digitale-sammlungen.de/index.html?c=sammlungen_erkunden&l=de
● Pour les recherches internationales de monographies numériques en version intégrale, nous recommandons de commencer par utiliser le méta-moteur de recherche du KIT (Karlsruher Institut für Technologie), lequel référence des centaines de millions de ressources issues de bibliothèques et de catalogues de librairies : https://www.bibliothek.kit.edu/cms/index.php
● Sur le site internet allemand de Wikimedia, pratique et synthétique, voir les rubriques « #BibliothekenSindDa #BibliothekVonZuhause » qui récapitulent les offres des bibliothèques : https://etherpad.wikimedia.org/p/BibliothekenSindDa
Ouvrages de recherche sur LÉONARD
L’événement marquant de cet automne est la grande exposition commémorative sur Léonard de Vinci qui a lieu du 24 octobre 2019 au 24 février 2020 au Musée du Louvre à Paris : Léonard de Vinci. « Une exposition d’envergure internationale sur l’un des artistes les plus connus au monde ». Cette exposition est conçue comme le point culminant des festivités organisées pour le cinquième centenaire du décès de l’artiste qui s’est éteint au château du Clos Lucé près d’Amboise, dans le val de Loire. Outre les toiles et dessins que possède le Louvre – qui détient la plus grande collection au monde de tableaux du maître, ainsi que 22 de ses dessins – des prêts du monde entier seront présentés.
À cette occasion, la bibliothèque du Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) a sélectionné au sein de ses fonds les ouvrages de recherche en allemand sur Léonard de Vinci et sur des thématiques apparentées et les expose dans sa salle de lecture. L’une des principales missions de cette bibliothèque spécialisée dans l’art, la culture et l’histoire de notre discipline en Allemagne est en effet de donner aux lecteurs français un panorama des tendances actuelles de la recherche outre-Rhin.
Pour aller plus loin, vous trouverez d’autres références bibliographiques dans le catalogue des bibliothèques d’art KUBIKAT, lequel recense également les articles de périodiques, les publications en hommage à l’artiste, les ouvrages collectifs et les catalogues d’exposition, offrant ainsi un aperçu complet de la recherche actuelle sur Léonard de Vinci.
Comme toujours, nous nous réjouissons de votre visite à l’hôtel Lullly !
L’équipe de votre bibliothèque
SAVE THE DATE Du 28 au 30 novembre 2019 se déroulera au DFK Paris un colloque international intitulé Léonard et l’architecture ! Cette manifestation est organisée de concert par l’EPHE/PSL Sorbonne Paris, le DFK Paris, le Dipartimento di Architettura, Università degli Studi di Firenze, le Dipartimento Interateneo di Scienze, Progetto e Politiche del Territorio (DIST) del Politecnico e dell’Università di Torino et la Technische Universität Berlin.
Der Blaue Reiter – « Le Cavalier Bleu »
Cette année, la grande exposition de printemps du musée de l'Orangerie est consacrée au mouvement du Cavalier bleu. Du 6 mars au 17 juin 2019, une sélection d’œuvres de Franz Marc et August Macke, deux peintres majeurs de l’expressionisme allemand jusqu’alors rarement exposés en France, sera présentée sous le titre Franz Marc / August Macke. L'aventure du Cavalier bleu.
En parallèle à cette exposition, la bibliothèque du DFK Paris mettra en exergue une sélection de ses importantes ressources sur le Cavalier bleu, Marc, Macke et l’expressionnisme allemand dans sa salle de lecture (à l’hôtel Lully). Pour approfondir les recherches bibliographiques sur le sujet, voir également notre catalogue collectif www.kubikat.org.
Nous nous réjouissons de votre visite à l’hôtel Lully et vous souhaitons comme toujours une bonne lecture !
L’équipe de la bibliothèque
P.S. : À noter d’ores et déjà dans vos agendas : le 2 avril 2019 aura lieu la journée d’étude Franz Marc et August Macke. Deux artistes allemands face à l’histoire au musée de l’Orangerie et au DFK Paris !
Spoliation artistique, commerce de l'art, Kunstschutz et histoire de l'art – ressources bibliographiques et recherches sur la période de l'Occupation (1940–1944) au DFK Paris
Du 30 novembre au 1er décembre 2017, le grand colloque scientifique Raub & Handel. Der französische Kunstmarkt unter deutscher Besatzung (1940-1944) a réuni des experts internationaux pour analyser la spoliation systématique d'oeuvres d'art en France. Ce colloque co-organisé par le Deutsches Zentrum Kulturgutverluste, la TU Berlin et le Centre allemand d'histoire de l'art Paris s'est déroulé en parallèle à l'exposition Bestandsaufnahme Gurlitt: "Entartete Kunst" – beschlagnahmt und verkauft [État des lieux Gurlitt : « art dégénéré » – confisqué et vendu] qui a présenté une sélection d'oeuvres de la collection de Cornelius Gurlitt (1932–2014) à la Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland à Bonn. Cornelius Gurlitt était le fils de l'historien et marchand d'art Hildebrand Gurlitt (1895–1956), lequel a participé à la spoliation artistique nazie en France en tant qu'un des principaux acheteurs pour le Führermuseum à Linz. L'étude de la provenance des pièces de la collection Gurlitt, qui comptait plus de 1500 oeuvres, et leurs liens avec le commerce de l'art parisien étaient au coeur de l'exposition comme du colloque.
Différents aspects de la période de l'Occupation sont actuellement explorés au sein des projets suivants du DFK Paris, lesquels ont également été présentés lors du colloque : Nikola Doll se consacre ainsi avec ses travaux Entre art, science et politique d'occupation – la Kunsthistorischen Forschungsstätte Paris de 1942 à 1944 aux corrélations entre Kunstschutz, recherche en histoire de l'art, commerce de l'art et spoliation d'oeuvres à travers l'exemple de ce premier institut allemand de recherche en histoire de l'art en France, qui a existé de janvier 1942 à l'été 1944 sous la direction de l'historien d'art Hermann Bunjes (1911–1945). Actuellement, le projet du DFK Paris Recherches scientifiques sur l'hôtel de Beauharnais est également le cadre de recherches de provenance via l'étude des collections historiques de l'hôtel de Beauharnais, premier lieu parisien dans lequel les oeuvres d'art volées aux collectionneurs et marchands juifs étaient transférées. Enfin, le DFK Paris est associé au projet de recherche initié par l'INHA et la TU Berlin, Répertoire des acteurs du marché de l'art en France sous l'Occupation (1940–1945).
À la suite du colloque, le DFK Paris a rassemblé les ressources bibliographiques actuelles sur les thématiques de la spoliation, du commerce de l'art, du Kunstschutz et de l'histoire de l'art à l'époque de l'Occupation allemande afin de les exposer dans la salle de lecture de l'hôtel Lully. Outre le catalogue de l'exposition de Bonn, qui couvre également l'exposition Der NS-Kunstraub und die Folgen [La spoliation nazies et ses conséquences] qui s'est déroulée dans la même période au Kunstmuseum Bern ; les ressources papier et numériques, principalement en langue allemande ; le DFK Paris offre aussi l'accès à la banque de données incontournable en matière de recherche de provenance Nationalsozialismus. Holocaust. Widerstand und Exil 1933–1945 comprenant une sélection de sources de la période nazie, ainsi qu'aux 31 banques de données de la Holocaust Collection, dont la fondation Max Weber a obtenu des licences pour ses instituts.
Nous nous faisons une joie de vous accueillir !
L'équipe de votre bibliothèque
« Suite à l'occupation des troupes allemandes fascistes en juin 1940, Adolf Hitler visite Paris. »
© Bundesarchiv, images 183-H28708 / Heinrich Hoffmann / CC-BY-SA 3.0
DADA s'invite à l'hôtel Lully
À l'occasion de la grande exposition d'automne Dada Africa, sources et influences extra-occidentales organisée par le musée d'Orsay au musée de l'Orangerie du 18 octobre 2017 au 19 février 2018, la bibliothèque du Centre allemand d'histoire de l'art Paris a choisi d'exposer pour ses lecteurs une sélection des ses vastes ressources sur le dadaïsme.
Les artistes liés de près ou de loin au dadaïsme sont au coeur des recherches menées au Centre allemand d'histoire de l'art Paris depuis sa fondation. Jusqu'en 2013, un centre de recherche interne à l'institut était ainsi spécifiquement dédié à Max Ernst, lequel avait fondé le groupe dadaïste de Cologne avec Johannes Baargeld et Jean Arpen 1919. Actuellement, ce sont particulièrement les marchants, collectionneurs et autres médiateurs du surréalisme qui font l'objet de recherches au DFK Paris, en coopération avec le Labex Le surréalisme au regard des galeries, des collectionneurs et des médiateurs, 1924–1959 (Arts H2H).
Cette exposition est l'étape française de celle montrée en 2016 au Museum Rietberg de Zurich puis à la Berlinischen Galerie, Dada Afrika, dont le catalogue présente notamment des oeuvres de Jean Arp, Hugo Ball, Johannes Baader, George Grosz, Raoul Hausmann, Erich Heckel, John Heartfield, Hannah Höch, Richard Huelsenbeck, Marcel Janco, Ernst Ludwig Kirchner, Rudolf Schlichter, Man Ray, Hans Richter, Sophie Taeuber-Arp et Tristan Tzara, ainsi que d'artistes anonymes d'Afrique, d'Océanie et d'Asie. Pour le catalogue en langue allemande avec l'intégralité des articles, ainsi que d'autres références bibliographiques sur le dadaïsme, consulter le catalogue collectif des bibliothèques des instituts allemands de recherche en histoire de l'art, www.kubikat.org.
Le 23 janvier 2018, une journée d'études sur le thème Dada. Hybridation et sources extra-occidentales, élaborée en coopération avec le musée d'Orsay, aura lieu au musée de l'Orangerie et au DFK Paris. Nous vous invitons à retenir cette date !
Nous nous réjouissons de votre visite à l'hôtel Lully et vous souhaitons comme toujours une bonne lecture !
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Un axe important de notre fonds : les thèses de doctorat
Avec sa bibliothèque spécialisée dans l’histoire de la culture et de l’art allemands ainsi que dans l’historiographie de la discipline et d’autres sciences humaines, le DFK Paris offre aux lecteurs français un panorama des tendances actuelles de la recherche en Allemagne. Dans cette optique, l’une de nos missions essentielles consiste à donner accès aux thèses de doctorat déposées dans des universités allemandes. Outre-Rhin, de nombreux départements d’histoire de l’art disposent de collections éditoriales qui sont autant de canaux de publication pour les doctorants ̶ à l’instar des multiples « presses universitaires » en France – et contribuent à l’aboutissement du doctorat à travers la nécessaire publication de la thèse.
La base de données ARTtheses du Zentralinstitut für Kunstgeschichte (www.arttheses.net) propose une vue d’ensemble des thèses de doctorat en cours ou achevées dans les universités allemandes. En outre, les thèses électroniques comptent désormais au rang des formes de publications reconnues en Allemagne, et sont mises à disposition via les serveurs informatiques des différentes universités. En ce qui concerne l’histoire de l’art, des thèses électroniques sont de même référencées dans kubikat, le catalogue collectif des bibliothèques des instituts allemands de recherche en histoire de l'art Florence-Paris-Munich-Rome, et consultables gratuitement par ce biais (www.kubikat.org).
Une sélection de thèses portant sur l’art français ou les relations artistiques franco-allemandes et publiées depuis l’an 2000 par des maisons d’éditions allemandes est actuellement exposée dans la salle de lecture de la bibliothèque. Les thématiques abordées vont du Moyen Âge à nos jours. Nombre de ces thèses ont pu être menées à bien grâce au soutien financier du DFK Paris : c’est le cas, par exemple, du travail de Sabine Witt Skulpturen der Sluter-Nachfolge in Poligny: Stiftungen und Hofkunst in der Freigrafschaft Burgund unter den Herzögen aus dem Hause Valois. (Didymos-Verlag, 2009), des recherches d’Yvonne von Croÿ Das Hôtel de Galliffet (1784 - 1792): Pariser Baupraxis und Ausstattungskunst am feudalen Privatbau des ausgehenden Ancien Régime. (Georg Olms, 2014), ou encore de la thèse de Kerstin Thomas Welt und Stimmung bei Puvis de Chavannes, Seurat und Gauguin, publiée dans l’une des collections propres à l’institut, Passagen/Passages (Deutscher Kunstverlag, 2010).
Nous nous réjouissons d’accueillir les visiteurs intéressés dans notre bibliothèque.
Le Bauhaus à l’Hôtel Lully
En parallèle à l’exposition « L’esprit du Bauhaus », qui sera présentée au Musée des Arts décoratifs à Paris du 19 octobre 2016 au 27 février 2017, la bibliothèque du DFK Paris propose dans sa salle de lecture une sélection de ses vastes ressources sur le Bauhaus et les thèmes apparentés.
La base de cet axe de collection dynamique est la bibliothèque de recherche privée de Hans Maria Wingler (1920-1984), fondateur du « Bauhausarchiv » (archives du Bauhaus) (1960), dont l’acquisition a eu lieu peu de temps après la création du DFK Paris. Tandis que le legs scientifique et la correspondance de l’historien de l’art sont conservés, sous le nom d’« archives de Hans Maria Wingler », au sein des archives du Bauhaus à Berlin, la bibliothèque du DFK Paris détient de nombreux ouvrages sur ses thématiques de recherche centrales : outre le Bauhaus proprement dit – dont la bibliothèque possède les « Bauhausbücher » originaux – cela inclut également la peinture expressionniste. Oskar Kokoschka avait d’ailleurs dessiné un ex libris pour Wingler, que l’on retrouve dans nombre de ses ouvrages, avec des autographes.
Le sujet annuel « Das Bauhaus und Frankreich 1919–1940 / Le Bauhaus et la France 1919–1940 » (2000/2001) encourageait l’étude scientifique de la « collection Wingler », dont la diversité de thèmes continue d’orienter aujourd’hui les stratégies de développement du fonds de la bibliothèque du DFK Paris. On pourrait encore reprendre les mots qu’écrivit le disciple du Bauhaus Hannes Neuner (1906-1978) à l’occasion de l’exposition « Hannes Neuner und seine Grundlehre. Eine Weiterentwicklung des Bauhaus-Vorkurses » (« L’enseignement fondamental d’Hannes Neuner. Un développement du cours préliminaire du Bauhaus, 1973 ») dans sa dédicace à Hans Maria Wingler : « Nous remercions monsieur Wingler, grâce à qui tout ceci a pu être réuni ! »
L’équipe de la bibliothèque vous souhaite une bonne lecture !
Pour une bibliographie sur le Bauhaus et/ou Hans Maria Wingler, voir www.kubikat.org
Donation de Klaus Berger (1901-2000)
Margaretta C. Berger, fille de l’historien d’art Klaus Berger décédé en 2000 à Paris, a fait don d’une partie de la bibliothèque privée de son père à la bibliothèque du DFK Paris pendant l’été 2016.
Né en 1901 à Berlin, Klaus Berger a étudié à Munich, Berlin, Heidelberg et Göttingen, notamment auprès de Heinrich Wölfflin, Adolph Goldschmidt et Paul Frankl. En 1925, il obtient son doctorat sur le thème « Problem der Entwicklung in der modernen Kunstwissenschaft. Erster Teil: Wölfflins Formauffassung und ihr Umkreis » (Regards critiques sur l’évolution de la réception moderne en histoire de l’art. Première partie : La conception de l’espace et ses formes.) sous la direction de Moritz Geiger, une thèse qui sera publiée en 1924 sous forme d’extraits dans les annales de la faculté de philosophie de Göttingen. De 1926 à 1928, Klaus Berger est assistant à la bibliothèque Warburg des sciences de la culture à Hambourg. En raison de son appartenance au parti social-démocrate allemand (SPD), il perd son emploi de conseiller de la bibliothèque de Berlin dès juillet 1933, et émigre dans un premier temps à Paris, avant de gagner les États-Unis en 1941. En 1946, il intègre le « Monuments and Fine Arts Office » du gouvernement militaire américain en Bavière (The Office of Military Government, United States/OMGUS) – les documents du OMGUS se trouvent actuellement dans la base de données acquise par la fondation Max Weber « Fold3 - Holocaust Collection », consultable au DFK Paris (https://dfk-paris.org/de/digital/fold3-holocaust-collection-1403.html). De 1947-1970, Klaus Berger travaille au département d’histoire de l’art de l’University of Kansas, avant de revenir s’installer à Paris, où il a élaboré son livre sur le japonisme en occident (paru en 1980).*
Avec ses nombreux classiques de l’histoire de l’art allemande, ses références particulièrement abondantes sur la peinture française des XIXème et XXème siècles, ainsi que sur les questions relatives à l’exil, le legs de Klaus Berger reflète les intérêts scientifiques et l’itinéraire tourmenté de cet historien d’art allemand. Nous remercions Margaretta C. Berger et son fils Nicholas pour cette généreuse donation et nous réjouissons de cet enrichissement conséquent de notre bibliothèque.
Pour une bibliographie de et sur Klaus Berger, cf. www.kubikat.org.
*Cf .: Ulrike Wendland, Biographisches Handbuch deutschsprachiger Kunsthistoriker im Exil. Leben und Werk der unter dem Nationalsozialismus verfolgten und vertriebenen Wissenschaftler, 2 tomes, Munich 1999, tome 1, p. 39-42.
Paula Modersohn-Becker de retour à Paris !
Du 7 avril au 21 août 2016, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris accueille la première exposition monographique des oeuvres de Paula Modersohn-Becker (1876–1907) en France. Fascinée par Paris et les mouvements d'avant-garde du début du XXème siècle, la peintre expressionniste se rendit à quatre reprises dans la capitale française, où elle rencontra de nombreux artistes qu'elle admirait, parmi lesquels Rodin, Cézanne, Gauguin, Le Douanier Rousseau, Picasso et Matisse.
Parallèlement à cette exposition, la bibliothèque du DFK Paris présente dans sa salle de lecture (à l'Hôtel Lully) sa riche collection de ressources bibliographiques sur cette femme peintre hors du commun. S'y ajoutent de nombreux catalogues d'exposition et travaux sur le groupe d'artistes de Worpswede, le petit village aux portes de la ville de Brême dans lequel Paula Modersohn-Becker a travaillé et passé l'essentiel de sa vie après sa formation à Berlin. D'autres ouvrages sont consacrés à des personnes issues de l'entourage de l'artiste allemande : son époux, le peintre paysagiste Otto Modersohn (1865–1943), l'ami Rainer Maria Rilke (1875–1926), ou encore son mécène, l'entrepreneur Ludwig Roselius (1874–1943).
Nous remercions Wolfgang et Ulrike Werner ainsi que la fondation Paula Modersohn-Becker pour leur généreux soutien dans la constitution de cet axe thématique au sein de notre bibliothèque.
La bibliothèque remercie ses mécènes
Donation de Thomas Lersch
Après une donation conséquente en 2006, Thomas Lersch, directeur des acquisitions de la bibliothèque du Zentralinstitut für Kunstgeschichte de 1970 à 1999, a de nouveau fait cadeau d’une partie de sa bibliothèque personnelle au DFK Paris.
Thomas Lersch a obtenu son doctorat en 1965 à l’Université de Munich avec une thèse sur la rotonde des Valois à Saint-Denis. Ses recherches ont également porté sur l’histoire de notre discipline, notamment sur les historiens d’art allemands Julius von Schlosser, Franz Roh et Franz Dülberg. Sa première donation se composait principalement de thèses de doctorat allemandes de la première moitié du XXème siècle, de sources écrites, et d’ouvrages sur la théorie de l’art et l’histoire des académies. Cette année, ce sont le dadaïsme et le surréalisme qui ont la part belle – ce dont se réjouissent les chercheurs du nouveau projet sur le commerce de l’art surréaliste, ses galeries, collections et réseaux, auquel se consacre le DFK Paris en coopération avec de multiples partenaires, dont le Centre Pompidou, l’Université de Leipzig et l’Université Paris-Ouest. Nos fonds rares et précieux s’enrichissent ainsi notamment de guides de la ville de Paris de la fin des XVIIIème et XIXème siècles.
Le DFK Paris remercie Thomas Lersch pour sa fidélité de longue date et lui rend hommage pour son implication exceptionnelle dans le développement de la bibliothèque en ajoutant son nom sur la plaque officielle des « Mécènes du Centre allemand d’histoire de l’art ».
Donation de Hans Ottomeyer
Au mois de décembre 2015, 110 références issues d’une donation de Hans Ottomeyer – principalement des catalogues d’exposition et de collections de musées allemands ainsi que des ouvrages sur les arts décoratifs – ont été intégrées à la bibliothèque. Le professeur Ottomeyer, ancien président de la Stiftung Deutsches Historisches Museum à Berlin, est lié au DFK Paris par son travail de direction scientifique du projet de recherche sur le Palais Beauharnais. En remerciement de sa donation, nous l’avons ajouté à la liste des mécènes de la bibliothèque.