Le signifiant de l’exil dans le surréalisme d’après-guerre 

Depuis la montée des fascismes et du stalinisme jusqu'à la Guerre Froide, de nombreux surréalistes vont connaître l'exil. De Marseille à New York, de Prague à Paris, après 1941 tout particulièrement, le mouvement est au cœur du mouvement. Quelle empreinte l’expérience de l’exil va-t-elle laisser dans la pensée du Surréalisme après la Seconde Guerre mondiale ? Partant de l'étude des sociabilités observées et documentées à Saint-Cirq-Lapopie notamment à partir des années 1950, offrant « la beauté comme grand refuge » (André Breton, Flagrant délit, 1953), quelle trace le signifiant de l’exil va-t-il laisser dans les créations et engagements politiques du Surréalisme d’après-guerre ? Pour une première approche de ce signifiant essentiel, notre table ronde s'appuiera essentiellement sur l'étude des témoignages et monographies d'André et Elisa Breton, Toyen, Jindřich Heisler, Radovan Ivšić, Jean Benoît et Mimi Parent.
 

Participants
Laurent Doucet (Maison André Breton – Centre International du Surréalisme et de la Citoyenneté Mondiale) ; Clément Gaësler (Maison André Breton – Centre International du Surréalisme et de la Citoyenneté Mondiale) ; Christine Haller (Centre allemand d'histoire de l'art (DFK Paris)) ; Maria Rosa Lehmann, Paris

The round table is part of the virtual conference Surrealisms 2021 which presents an exciting line-up of panels, roundtables, gallery tours, discussions, and pre-recorded artistic submissions featuring artists and scholars from all around the world.Sessions will be recorded and available to registered attendees for two weeks after the conference for viewing.It costs $25 to join the entire event as an individual auditor, and there is a $125 option for an entire group or class to join.

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