« L’étude des manuscrits enluminés dans l’histoire de l’art entre original, fac-similé et numérisation »

7 – 13 octobre 2013

Atelier de recherche franco-allemand du Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris)

Cet atelier de recherche s’adressait à des doctorants et étudiants avancés dont les mémoires ou thèses portaient sur l’enluminure au Bas Moyen Âge.

Outre la possibilité de débattre de questions méthodologiques et de développements historiques, en particulier de l’enluminure française du Moyen Âge tardif, cet atelier offrait aux jeunes chercheurs un accès à différentes collections, des exercices devant les originaux, la possibilité d’expérimenter en détails des méthodes de travail de la recherche paléographique en histoire de l’art, ainsi que l’opportunité de discuter de leurs propres projets avec les autres participants.

Une initiation à des bases de données comme Gallica – l’un des plus importants portails de manuscrits numérisés  ̶  a été proposée, et les peintres parisiens ont été mis à l’honneur, entre enluminure et typographie ; tapisserie et peinture murale, sur panneau et vitrail.  Au musée Marmottan, les spécificités des écoles européennes ont été dégagées et comparées à l’aide d’exemples de la collection Wildenstein.

Enfin, une visite de la bibliothèque municipale de Rennes a permis de s’intéresser à l’enluminure bretonne du XVe siècle, tandis qu’une excursion à Chantilly, où sont exposés 40 feuillets du livre d’heures d’Étienne Chevalier, a conduit à examiner l’œuvre de Jean Fouquet en lien avec l’art régional et la tradition parisienne, mais aussi avec les expériences italiennes de l’artiste.  

Direction :

Prof. Dr. Eberhard König

Dr. Christine Seidel

Participants :

Michael Bouffier, étudiant en master, LMU München ; Fridericke Conrad, doctorante, Universität Hamburg ; Elli Doulkaridou, doctorante, INHA Paris ; Samuel Gras, doctorant, Université de Lille ; Svea Janzen, étudiante en master, FU Berlin ; Anne Jenny-Clark, étudiante en master, Université Lille ; Christine Kralik, postdoctorante, University of Toronto ; Katja Monier, doctorante, University of Edinburgh ; Florence Müller, étudiante en master, Université de Lausanne ; Nina Reiss, doctorante, FU Berlin ; Nathalie Roman, étudiante en master, Université de Lausanne ; Philippa Sissis, étudiante en master, TU Berlin ; Zsófia Török, doctorante, Goethe-Universität Frankfurt ; Tanja Westermann, doctorante, FU Berlin.