Passagen
No. 28
Mathilde Arnoux, Dominique de Font-Réaulx, Laurence des Cars, Stéphane Guégan and Scarlett Reliquett (ed.)
Language of the publication: French
Courbet ganz neu! (»Courbet à neuf !«) – mit diesem gewagten Titel war die Tagung überschrieben, die im Dezember 2007 gemeinsam vom Musée d’Orsay und dem Deutschen Forum für Kunstgeschichte veranstaltet wurde. Er scheint in Anlehnung an das provozierende Verhalten gewählt, das das Leben des Malers sowie seine Karriere besonders prägte. Gleichzeitig bezieht sich dieser Titel auf die Kunstgeschichte des 19. Jh. die heute als bekannt und anerkannt gilt. Kann man überhaupt noch am Anfang des 21. Jh. über den so wichtigen Künstler, dessen Werke sowohl in den französischen als auch in den internationalen Sammlungen vertreten sind, oft genug ausgestellt und interpretiert wurden und derart vertraut sind, dass sie uns beinahe banal und altbekannt vorkommen, etwas Neues zu sagen haben? Ziel der Tagung war es, zu zeigen, wie vielseitig und tiefgreifend die Auseinandersetzung mit dem Werk Courbets auch heute noch, 140 Jahre nach seinem Tode, sein kann. Neue Interpretationen des Werkes, die das Spektrum unseres Wissens über den Künstler erweitern, und Analysen, die die Kämpfe und das politische Engagement des Malers betonen und somit die Verknüpfung des Lebens und Werks von Courbet mit der Geschichte aufzeigen – all diese Beiträge unterstreichen die Bedeutung der in den letzten dreißig Jahren geleisteten Forschungsarbeit und die damit einhergehenden Veränderungen der Sichtweisen.
Bericht:
- Thierry Laugée, in Revue de l’art 170/4, 2010, S. 108–109.
Courbet à neuf ! Le titre choisi pour le colloque organisé en décembre 2007 par le musée d’Orsay et le Centre allemand d’histoire de l’art ne manque pas d’ambition. Dans son interjection, il semble faire écho à l’attitude bravache dont Gustave Courbet lui-même fit preuve, tout au long de sa vie et de sa carrière de peintre, avec une constance qui le distingue. Cet intitulé s’inscrit aussi au regard d’une histoire de l’art du XIXe siècle aujourd’hui, semble-t-il, pleinement connue et reconnue. Y a-t-il encore au début du XXIe siècle du neuf à dire sur Gustave Courbet, artiste majeur, dont les œuvres sont bien présentes dans les collections publiques françaises et internationales, suffisamment montrées pour être souvent commentées, familières assez pour paraître banales et parfaitement connues. La conception de ce colloque a été animée par le désir de montrer combien, près de 140 ans après sa mort, l’étude et l’analyse de la création de Courbet offrent de variété et de richesse. Entre des lectures nouvelles de l’œuvre, ouvrant le champ de la connaissance sur l’artiste et les analyses replaçant Courbet et son œuvre dans l’histoire, en rappelant ses luttes et ses engagements, les contributions mettent en valeur l’importance des recherches entreprises et l’évolution des points de vue depuis trente ans.
Compte-rendu :
Thierry Laugée, dans Revue de l’art 170/4, 2010, p. 108–109.