Appels à candidatures

Appels passés (archives)

Les Secrets de la peinture

Pratique et théorie de la peinture, de la manière et de la matérialité dans l’art du XVIIIe siècle français


Colloque international, 7–8 décembre 2023, DFK Paris

organisé par
Deborah Schlauch (Herzog August Bibliothek Wolfenbüttel / Universität Marburg)
Marie Isabell Wetcholowsky (Universität Marburg)
Markus A. Castor (DFK Paris)

Si l’éloquence, et surtout la poésie, […], ces deux muses ont besoin des mots, des sons et des articulations qui conviennent le plus parfaitement à ce qu’elles veulent exprimer, combien plus la peinture, qui n’a pour elle qu’un instant, doit-elle avoir attention à choisir les couleurs générales et particulières qui concourent à la réussite de son entreprise ?

De l’harmonie et de la couleur, par M. le comte de Caylus, Amateur

Dans la citation ci-dessus, tirée de la conférence que le comte de Caylus avait tenue en novembre 1747 à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture, l’amateur pose la couleur comme l’une des conditions essentielles de l'harmonie du tableau, tout en la jugeant néanmoins inférieure au clair-obscur. Dans ce cadre, il évoque une corrélation entre la couleur et le langage qui est bien plus qu’une référence au Paragone, lequel avait jadis été à l'origine de la fondation de l’Académie. Ainsi, sa réflexion se retrouve-t-elle dans un débat qui tente de traduire en mots le phénomène des couleurs, entre les implications des sciences naturelles (Isaac Newton), les préoccupations de la pratique artistique, les conditions techniques de la chimie et les critères de l’histoire de l’art. Favorisant Le Corrège plutôt que Titien et malgré toutes ses références à l’Antiquité (Pline), il ne renonce néanmoins pas à s’attacher à la peinture et à la matérialité (les pigments comme l’orpin ou le bleu outremer) des œuvres ainsi qu’aux « teintes » et à leurs proportions dans le tableau. La couleur de la peinture devient un critère de distinction pour le connaisseur, celui des écoles et des époques, des manières, elle se voit confrontée sur le fond à toutes sortes de débats contradictoires, bien au-delà de ce qu’on appelle la « Querelle du coloris ».

Nous entendons revenir sur ces aspects du débat sur la couleur exemplairement présentés ici dans leurs éloquents croisements, en nous attachant aux terminologies, à l’usage dans le langage et aux argumentations. En tant que travail de langage par rapport à une œuvre, les différents discours – par ex. chez Roger De Piles, Jean-Baptiste Dubos, Louis-Bertrand Castel, Antoine Coypel, chez le comte de Caylus, Jacques Gautier d'Agoty ou Denis Diderot –, interprétables selon les catégories de l’iconographie, de la théorie des couleurs ou de l’anthropologie historique, ne sont compréhensibles que si on les rapporte à leurs objets et à la matérialité qui les constitue. 

Mais sur le plan de la méthode et de l’historiographie de l’art, les choses se compliquent. On peut inscrire le retour vers la matérialité, ce qu’on appelle le material turn, dans la dialectique qui, après des décennies durant lesquelles l’histoire de l’art s’était concentrée sur la théorie, a provoqué un retour aux œuvres en tant qu’artefacts et à leur ontologie matérielle. On a également réalisé, principalement à la suite de Bruno Latour, que dans les positions souvent inhérentes à cette sorte de turns entrent des moments idéologiques. Mais cette nouvelle orientation vers l'empirisme – souvent accompagnée d’une nomenclature métaphorique autour des concepts de l'anthropologie (Daniel Miller) et de l'archéologie – reste elle-même subordonnée à une conception épistémologique. Dans le contexte d’un cadrage sur les sciences de l'image et du fait de la proximité avec la praxéologie (practical turn), seul change parfois le design de la théorie. On interroge par exemple la manière dont le savoir peut s’exprimer et agir à travers les choses ou les objets dont la création et l’usage sont culturels. Que peut-on dire d’une société, d’une culture ou de son histoire à partir de leurs artefacts ?

Sur la base de cette sorte d’appropriations reposant sur le langage, le colloque se propose de retourner la question de la « culture matérielle » en prenant en compte l’historicité du langage, dans la mesure où les interprétations des éléments « matériels » se font directement en même temps que voient le jour les objets conçus de telle manière et non de telle autre. Comment la société, la culture agissent-elles sur la conception de leurs objets ? Les deux perspectives sont légitimes, leur simultanéité et leur coexistence renvoient à des tautologies souvent négligées, telles qu’elles ont été décrites depuis François Fénélon jusqu’aux « antinomies de la raison pure » d’Emmanuel Kant. 

Le colloque se veut une première tentative de reset de la perspective empirique dans le regard porté sur la peinture en tant que legs matériel spécifique des beaux-arts, et ce à l'exemple de la peinture française du XVIIIe siècle. Car où pourrait-on espérer comprendre les connotations de la matière sous une forme plus concise et plus réfléchie que dans les débats du siècle des Lumières qui ont précédé l’éclosion de l’histoire de l’art en tant que science.

Que peut donc légitimement dire la peinture, en tant que travail artistique technique, des conditions sociologiques de l’art, et que dit de la peinture des tableaux, du fecit, la réflexion théorique formulée dans les témoignages critiques – salons, conférences d’académie, traités ? La constitution du connoisseurship répondant au canon des normes aristocratiques, le discours sur la formation des artistes et l’avènement de la critique d’art, et face à tout cela, la pratique dans les académies et les ateliers. Dans un tel système de rétroaction, avec une multiplication incrémentielle au cours du siècle des moyens techniques de la peinture (encaustique, pastel, procédés d’impression en couleur) et un marché de l’art en pleine transformation, on voit se développer un regard précis sur le travail du pinceau et une terminologie décrivant les capacités « artisanales ». Tout cela s’exprimant notamment dans une peinture auto-représentative qui, souvent dans des autoportraits ou des allégories, met en avant ce qui constitue l’essentiel de la production picturale.

Le colloque se propose d'explorer ces phénomènes à travers des études individuelles en se concentrant sur les œuvres à travers trois aspects essentiels :

  1. Pratique de l'image, pratique du mot : l’analyse descriptive comme méthode à partir d’exemples choisis (ekphrasis de la couleur, savoirs du connaisseur, histoire de l’art)
  2. Théorie : la peinture entre réflexion de l’artiste et critique d’art (discours académique et critique d’art)
  3. Avec délicatesse et sprezzatura : nomenclatures et poësis de la description du tableau

Notre propos vise à un positionnement et une clarification herméneutique des implications pratiques et théoriques de la transmission matérielle de l’art et de sa description. Les connaissances et les compétences accumulées par l’histoire de l’art en matière d’observation de la production matérielle des œuvres et de leur traduction, sont confrontées à une succession rapide de turns et de nouvelles problématiques qui parfois nous éloignent des œuvres. Si nous nous interrogeons sur le langage qui s’emploie à saisir le style, la manière, la technique et la touche au moment de l’exécution de l’œuvre, une clarification herméneutique fait sens bien avant la méthode anatomique comparative de Giovanni Morelli et la catégorisation de l’observation a posteriori. C’est au XVIIIe siècle que se constituent les outils d'une proto-histoire de l’art qui apparaît comme spécifiquement de l’ordre du langage. Nous nous interrogerons sur ces instruments du savoir reposant sur le langage qui, intégrant le regard sur la peinture, les moyens picturaux, les lasures et les recettes, sur le travail du geste et la manière, permettent d’appréhender la combinaison de l’œil et de la main en tant que partie intégrante de l’histoire de l’art, entre connaissance de la production des œuvres picturales et objet de réflexion théorique sur l’art.

Les propositions de sujets (max. 3000 signes) pour des interventions de 30 minutes sont à adresser avant le 15 septembre 2023 à l’adresse mail suivante : kolloquium@dfk-paris.org.
Les interventions peuvent être réalisées en allemand, anglais ou en français.

Jean-Honoré Fragonard, Renaud dans les jardins d'Armide, 1761/1765, Paris, Musée du Louvre, © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Gérard Blot

5th Transregional Academy on Latin American Art

Contesting Objects: Sites, Narratives, Contexts

 

The German Center for Art History (DFK Paris, Max Weber Foundation), the Bibliotheca Hertziana – Max Planck Institute for Art History in Rome (BHMPI), and the Museo de Arte de Lima (MALI) invite doctoral candidates and postdoctoral researchers in the field of art history and allied disciplines to apply for the 5th Transregional Academy on Art and Culture in Latin America, which will convene at the Museo de Arte de Lima from May 4 to May 12, 2024. The Academy is made possible with support from Getty through its Connecting Art Histories Initiative and will be conducted in cooperation with the Forum Transregionale Studien (Berlin).

Rationale

Viewed from a transregional perspective, the relationship between an object and its discursive embedding is influenced not only by history and institutions but also by culture, society, and the region itself. These interconnections call for a situated research and an interdisciplinary approach so that objects are considered in light of their complex contexts: environment, class, gender, race, economy, religion, academia, museum, etc. The term “objects” includes all expressions of the visual arts; however, viewed through the lens of their objecthood, objects are a stage for exploring transcultural references, negotiations, and impositions, raising important questions for a transregional art history. As in the case of pre-Columbian objects, most artifacts transgress modern conceptual categories of art, showing that received notions of art can be performed, imposed or rejected; in fact, their nomination points to the epistemic violence inherent to every history and instance of instrumentalization (musealization, iconization, scientification, narration etc.). These interwoven layers of possible approaches cannot be studied solely from a regional perspective. They are best analyzed by means of  relational studies, using a dialogical approach focusing more on interconnectedness than on comparison. The theme, “Contesting Objects: Sites, Narratives, Contexts”, therefore, promotes a transregional exploration of the material and intellectual foundations of art historical research: How do different notions of art history bring different objects to light? How does art history identify itself through specific objects? How do certain objects challenge art historical discourses, and when do their presence demand interdisciplinary approaches? And most importantly: how can a transregional perspective with an emphasis on Latin America expand the scope of understanding the links between the object and its art histories in different social, cultural and ideological constellations?

Latin America from a Transregional Perspective 

The Academy’s prism and location is Latin America from a transregional perspective. Working outward from there, artistic processes of exchange within the American continent will be analyzed from a transregional and transcultural perspective against the backdrop of the concurrent international entanglements and connections. Instead of merely describing and comparing artistic tendencies, the interconnectedness and the multitude of cultural and creative processes and strategies of appropriation, including contradictory modalities of translation and analogy or conflicting, nonlinear transfers, will be discussed. Such a transregional perspective can only be viable if research conducted in or on Latin American countries is brought into dialogue with discussions taking place elsewhere, within an international context, and vice-versa. This relational, dialogical approach forms the foundation of the Academy's methodological framework. In that sense, a historiographical perspective is necessary to gauge the extent to which there can be a common conceptual and epistemological basis. This applies not least to terms such as “translocal,” “transregional,” and “transcultural.” 

Contesting objects 

Premised on the notion that the question of images also emblematizes important shifts vis-à-vis an art history oriented toward normative concepts of artwork, we ask what the question of objects brings to art history, both in terms of material and intellectual foundations, and especially in view of tangible experiences: How does art history imagine its object and how do objects create different art histories – open or not to transdisciplinary dialogues depending on the diversity of material culture? The historical scope of the Academy’s investigation is deliberately not limited to any one era and seeks to avoid all contemporary historical caesurae. Project descriptions should address one of the following thematic fields: 

Sites

Objects are situated items, in that they also refer to diverse notions of space, place or site. Their scale invites us to consider artistic creations outside of institutional spaces like museums and galleries. For instance, how can we consider the aesthetic experience of urban contexts, both verbally and visually? How can we grasp the fragility of sites? And how do notions of inside and outside vary depending on transregional perspectives?

Contexts

While reproductions and presentation of artworks may have accustomed viewers to seeing them depicted without frames or a space surrounding them, the question of objects inevitably brings a complex ecosystem into play – an environment that is more permeable to societies and cultures surrounding them, and thus different from that of the white cube, for example. The focus is, thus, on the social and historical components that are indissolubly part of every object’s biography, both with regard to the context of their production and their reception. How do we reflect on these lived situations?  

Display

Objects can be mobile. While some objects disappear or endure transregional encounters, others are rendered all the more visible. This dynamic engenders narratives that are conditioned both at the regional and transregional levels. How do we engage with these exposed objects? How do we react to the presence and absence of objects and their histories? How do we name them? 

Agency

Objects are more than mere things: they are linked to narratives and have an agency on their own. Therefore, they may offer a critical counterpoint to abstract concepts and narrations, or be tamed by them; they may seem suitable for both critical and theoretical inquiries as well as positivist approaches. How can we discuss these different concepts of agency and their historiographic contexts? 

Sensual approach

Objects appeal to a variety of senses, oftentimes challenging academic research, as they engage the researcher’s bodily experiences. This provides an intriguing counterpoint to the colonial obsession with visibility, for instance, in the context of modernism. How does art history engage with these different domains of the sensible?

History

Each object participates in an intertwining of multiple histories. They allow different approaches stemming from such disciplines as anthropology, political science, history of science, or art history to imagine different takes on how history and objects interact. How can we think of objects in relation to transregional histories without assuming a mere illustration or reflection but without also overestimating the agency of objects in the face of political forces?

Identity

Objects may also be linked to very different conceptions of identity if we think of Amerindian perspectivism, micropolitics or disembodied philosophies. How does art historical research navigate this multitude of concepts? Is it even important or desirable to have a common epistemological basis for how we comprehend objects?

The 5th Transregional Academy on Art and Culture in Latin America will be held as part of the DFK Paris’s research area, “Traveling Art Histories: Transregional Networks in Exchange between Latin America and Europe”. The four preceding Academies addressed the themes of “Modernism: Concepts, Contexts, and Circulation” (São Paulo, 2016), “Mobility: Objects, Materials, Concepts, and Actors in Art” (Buenos Aires, 2017), “Spaces of Art: Concepts and Impacts in and outside Latin America” (Mexico City, 2019), and “Plural temporalities. Theories and Practices of Time” (Bogotá, 2022). 

Steering Committee

  • Luisa Elena Alcalá (Universidad Autónoma de Madrid, UAM)
  • Lena Bader (DFK Paris)
  • Peter Geimer (DFK Paris)
  • Anne Lafont (École des hautes études en sciences sociales, EHESS, Paris)
  • Sharon Lerner (MALI Lima)
  • Natalia Majluf (Independent Art Historian)
  • Tristan Weddigen (BHMPI, Rome)

Participation Requirements and Application Guidelines 

The Transregional Academy is a format of the Berlin-based Forum Transregionale Studien. It promotes intensive peer-to-peer dialogue to generate new perspectives. Participants are actively involved in structuring the program and developing its content. They present their individual research projects and, together, form discussion groups around specific themes. The majority of the findings are expected to result from intensive small-group work and discussion, whereas others will emerge from exchanges with local experts. 

We invite applications from emerging and young scholars (with a master’s degree and/or Ph.D. within the past five years as well as doctoral candidates and postdoctoral researchers). Up to twenty participants from different countries and academic contexts will be selected and given an opportunity to present and discuss their current research in an international, multidisciplinary setting. Participants will receive a grant to cover their transportation and accommodation costs. The program is aimed at researchers in art history as well as neighboring disciplines such as postcolonial studies, literary and cultural studies, anthropology, architecture, history, political science, sociology, and media studies. The applicants’ research projects should be closely linked to the Academy’s themes, exhibit a Latin American focus, and adopt an explicitly transregional perspective. 

The working language is English. 

Applications must be submitted in English and include the following documents: 

  • letter of motivation (2,500 characters, incl. spaces) outlining how your project fits into the current research landscape and the Academy’s topic 
  • a short biography (1,000 characters, incl. spaces; running text) that includes information on your country of origin and current residence 
  • an outline summarizing your current research project (5,000 characters, incl. spaces) 
  • the names of two academic references (no letter of recommendation required) 
  • and reading suggestions for a possible thematic session (title and short description of 2-3 sentences detailing why this text is interesting to you)

We kindly ask you to submit your application via the secure online application platform of the Forum Transregionale Studien by June 15, 2023, 23.59h CET: application.trafo-berlin.de

For inquiries related to program content, please contact: Lena Bader, DFK Paris, 45 rue des Petits Champs, 75001 Paris, lbader@dfk-paris.org.

For inquiries regarding the application process and organization, please contact: Jacqueline Wagner, Forum Transregionale Studien, Wallotstr. 14, 14193 Berlin, +49-30-89001-430, academies@trafoberlin.de.

For all questions regarding the application platform, please contact: support@trafo-berlin.de.

For further information on the previous academies and the participating institutions, visit: 

Fernando Bryce Vivanco, Huaco TV, 1999-2000, vitrina con cerámica, libros y sistema de circuito cerrado, medidas variables, Museo de Arte de Lima, donación del autor y Fernando Bryce Lostanau
  • Venue:
    Museo de Arte de Lima
  • Date:
    May 4–12, 2024
  • Deadline: 
    June 15, 2023, 23:59 CET
  • Online Application Platform: 
    application.trafo-berlin.de

Projet du livre : La collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture

Projet de publication
Publication envisagée pour 2023 en tant que volume de la série Passages online, Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris)

Éditeurs : Markus A. Castor, Sofya Dmitrieva et Anne Klammt

Notre ouvrage a pour ambition de mettre en lumière l’importance de la collection d’art constituée au cours du siècle et demi d’existence de l’Académie royale de peinture et de sculpture (1648-1793). Il doit aussi démontrer que ce corpus d’ouvrages, quasi inexploré, constitue un outil essentiel à la compréhension du XVIIIe siècle et de ses fonctionnements institutionnels.

La collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture est principalement constituée de morceaux de réception, à savoir des œuvres soumises à l’examen du jury de l’Académie par de jeunes artistes désireux de devenir membres de l’institution. Elle comprend également divers dons, de même que les portraits des mécènes de l’Académie qui font l’objet de commandes régulières à ses membres. Quelque 300 peintures ainsi qu’une trentaine de sculptures étaient ainsi exposées dans les salles de l’Académie au Louvre au milieu desquelles les artistes vivaient et travaillaient quotidiennement. Ces derniers avaient aussi accès à une riche collection de gravures présente dans la salle des estampes de l’Académie.

Pour de nombreuses raisons, cette collection constitue un corpus unique. Tout d’abord parce que la plupart des artistes majeurs de l’ancien régime étaient eux-mêmes membres de l’Académie royale : à ce titre, la collection réunissait des morceaux de réception emblématiques tels que Le Pèlerinage à l’île de Cythère de Watteau (1717), La Raie de Chardin (1728) et Septime Sévère et Caracalla de Greuze (1769). Ensuite, parce que ces œuvres, ainsi que celles soumises à l’examen de l’Académie, offrent aujourd’hui un aperçu inestimable des pratiques de réception et des critères esthétiques de l’Académie. De même, les commandes de portraits de mécènes de l’Académie révèlent les jeux de réseaux personnels qui étaient à l’œuvre en coulisses. Enfin, l’accrochage des œuvres au Louvre fournit un exemple particulièrement éloquent du travail de conservation au XVIIIe  siècle : dans la mesure où la disposition des collections était décidée par les Académiciens eux-mêmes, elle constituait un important pendant « interne » aux manifestations publiques de l’Académie, à savoir les Salons.

Après la Révolution française, cet ensemble unique d’œuvres est dispersé et se partage aujourd’hui entre le Louvre, Versailles, les Beaux-Arts de Paris ainsi que plusieurs musées de province. Par chance, il en demeure deux descriptifs détaillés : celui de 1715, rédigé par Nicolas Guérin (Paris : J. Collombat) où la collection était hébergée au rez-de-chaussée du Louvre et celui de 1781, date à laquelle elle se trouvait désormais au premier étage, rédigé par Antoine-Nicolas Dezallier d’Argenville (Paris : De Bure). En 1893, les deux descriptifs font l’objet d’une réédition en un volume par Anatole de Montaiglon. Il existe également deux œuvres critiques consacrées à la collection : le catalogue d’exposition Les peintres du roi, 1648-1793 (Paris : Réunion des musées nationaux, 2000) ainsi que la monographie d’Hannah Williams Académie Royale, A History in Portraits (Farnham : Ashgate, 2015).

Le présent ouvrage relève d’un projet mené par le DFK Paris en partenariat avec le Centre Dominique-Vivant Denon du Louvre et l’INHA. Celui-ci vise à reconstituer la collection dans un format numérique et à établir une base de données des œuvres constitutives de la collection.

Nous vous invitons à soumettre des contributions relatives à la définition du rôle de la collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture, à son histoire et sa disposition. Voici une liste, non exhaustive, des sujets sur lesquels porte notre intérêt :

  • Disposition de la collection : en quoi diffère l’accrochage de la collection au premier étage et au rez-de-chaussée du Louvre ? Quels sont les principes directeurs de disposition de la collection ? Quel rôle joue le genre des œuvres dans cette disposition ? Quelle fonction est attribuée aux différentes salles et de quelle manière les œuvres les ornant en sont-elles l’expression ? La disposition de la collection est-elle le reflet de la hiérarchie institutionnelle au sein de l’Académie ? Comment s’articulent entre elles les gravures, sculptures et peintures qui constituent la collection ?
  • La fonction pédagogique de la collection : comment les sculptures, peintures et gravures que côtoient quotidiennement les élèves de l’Académie influent-elles sur leur travail ? Quel message, le cas échéant, renvoient-elles ?
  • Les morceaux de réception : quel rôle jouent-ils dans la carrière d’un artiste ? Comment définir les canons des morceaux de réception académiques ? Comment ces canons contribuent-ils à figer la classification des genres par l’Académie ?
  • Les portraits de commande : qui sont les mécènes de l’Académie dont l’Académie commande des portraits à ses membres ? Quel rôle jouent ces mécènes dans l’histoire de l’Académie Royale ? Quels liens entretiennent-ils entre eux et quel est leur principal intérêt à soutenir financièrement l’institution ?
  • Les conférences de l’Académie royale : en quoi les conférences données par les membres de l’Académie royale en son sein sont-elles liées à la collection ? En quoi sont-elles toutes deux le reflet des valeurs institutionnelles et esthétiques de l’Académie ? Quel rôle joue la Salle d’Assemblée en tant que centre de la vie institutionnelle de l’Académie royale ?
  • La dispersion de la collection : comment les œuvres constituant la collection sont-elles réparties après la Révolution française ? Quelles sont les destinées individuelles de ces peintures, gravures et sculptures dans l’après 1793 ?

Les contributions, comprises entre 5 000 et 15 000 mots, peuvent être soumises en anglais ou en français. En cas d’intérêt, merci d’envoyer un résumé de 300 mots, assorti d’une courte biographie (50 mots) à Sofya Dmitrieva, sofya.k.dmitrieva@gmail.com d’ici le 30 septembre 2022. La date limite de remise des contributions retenues est fixée au 31 mars 2023.

Jean-Baptiste Martin, Une assemblée ordinaire de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture au Louvre, 1712-21, Paris, Musée du Louvre (RF 1998 36)

ÉMERGENCE

Du lieu à l'espace des images dans l'art français du XVIIe au XIXe siècle

Colloque International
9-10 Décembre 2022 au Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris), Hôtel Lully, 45, Rue des Petits Champs, 75001 PARIS
Conception : Markus Castor, Julia Kloss-Weber et Valérie Kobi

(Pour de plus amples informations, veuillez télécharger le document PDF ci-contre)

La question de l'émergence des formes de l’expression picturale peut être appréhendée comme celle du lieu ou, peut-être mieux encore, comme celle de l’espace des images. L’approche classique de l’esthétique de la réception part déjà du principe que les images sont constitutivement adaptées à un sujet qui les regarde et que cette relation à un spectateur se reflète de manière déterminante dans les structures internes des images, voire qu’elle se trouve conceptuellement à leur base. Cette position n’est compréhensible que dans la prise en compte des configurations spatiales internes à l'image et dans leur rapport à l’espace d’exposition, c'est-à-dire dans l'imbrication entre espace de l'image et espace du spectateur.
Dans sa théorie esthétique des atmosphères, Gernot Böhme a cerné cette relation fondamentale entre l’objet matériel et le spectateur, en attirant notre attention sur l’ajustement mutuel de ces deux composantes (Böhme 2001, p. 54). De récentes publications ont continué à thématiser cette relation en tant qu’espace intermédiaire de l’esthétique (Breitenwischer 2018). En somme, dans le prolongement des débats sur les actes d’image, on pourrait parler d'une réalisation de l'image dans un entre-deux esthétique produit par la dialectique entre l’œuvre et le spectateur.

La période d’étude visée est celle des XVIIe et XVIIIe siècles. Les contributions qui développent de nouvelles positions théoriques sont particulièrement bienvenues. Les communications portant sur le XIXe siècle sont également acceptées, pour autant que les thèmes abordés soient en rap-port avec des pratiques ou des discours des siècles précédents.

Les communications individuelles sont limitées à 30 minutes, les communications en tandem à 40 minutes. Les résumés (environ 300 mots) peuvent être soumis dans les langues du colloque (allemand, français et anglais) et doivent être envoyés avec un court CV en un seul PDF aux trois adresses électroniques suivantes : Julia Kloss-Weber (julia.kloss-weber@uni-hamburg.de), Valé-rie Kobi (valerie.kobi@unine.ch) et Markus A. Castor (mcastor@dfk-paris.org). Date limite de dépôt des candidatures : 30.06.2022. Les réponses seront rendues dans le courant du mois de juillet 2022.

Georg Ludwig Friedrich Laves and Colleagues: Architects as Designers of Interiors and Furniture (1770-1860)

Hanover, 17–18 March 2023

Georg Ludwig Friedrich Laves (1788-1864), among the most important representatives of classicism in Germany, decisively shaped the image of the city of Hanover with his urbanplanning designs and structures. Numerous secular buildings, including the Leineschloss in the city centre – the residence of the kings of Hanover from 1837 to 1866 and today the seat of the Landtag of Lower Saxony – as well as the reconstructed Schloss Herrenhausen and private palace, are reminders of this court architect of the Kingdom of Hanover. Building alterations and new constructions based on his designs have survived in various places in what is now Lower Saxony, including Schloss Derneburg and the Schloss Celle. As part of these projects, Laves also designed the corresponding interiors, which put him in line with his famous contemporaries Karl Friedrich Schinkel (Berlin), Leo von Klenze and Jean-Baptiste Métivier (Munich), and Johann Conrad Bromeis (Kassel). A majority of the interiors designed by Laves were destroyed in World War II – such as the representative halls of the Leineschloss (1834-36) and the living quarters of the royal family in the Palais an der Leinstrasse (ca. 1818 and later) – and the furniture scattered. Based on the research project of Thomas Dann, who has a comprehensive view of designs for furniture and interiors thanks to his many years of archival work and research around surviving furniture, the Museum August Kestner is showing the
exhibition G. L. F. Laves – ein Hofarchitekt entwirft Möbel from 6 November 2022 to 26 March 2023. For the first time in Hanover, a selection of Laves’s drawings for furniture and interiors will be on view, together with examples of furniture created according to his designs. Parallel to the exhibition, mobile – Gesellschaft der Freunde von Möbel- und Raumkunst e.V., the Museum August Kestner, and the Deutsches Forum für Kunstgeschichte Paris are organizing an international conference that seeks to place Laves’s furniture and interior designs in a larger historical and cultural context. Among the well-known architects who were frequently encountered in the 19th century and who – like Laves in Hanover – designed interiors as well as furniture were the English architects Jeffry Wyatville, John Nash, and Thomas Hope, along
with Charles Percier, Pierre François Léonard Fontaine, and Jakob-Ignatz Hittorff in France and Pelagio Palagi in Italy. It is this special aspect of his work that is the focus of the conference “Georg Ludwig Friedrich Laves and Colleagues: Architects as Designers of Interiors and Furniture (1770-1860),” with particular emphasis on the furniture designs. From an expanded European perspective, the question of the defining characteristics of architects’ furniture will be taken up. Further themes and questions might include:

  • What sources of inspiration/role models are called upon and what materials are preferred for the execution?
  • What role do surrogate materials play, such as decoration in stucco or sheet iron and zinc?
  • How did the transfer of knowledge transnationally between the architects and craftsmen work?
  • What is the relationship between architect and client when it comes to the design of interior spaces?
  • What sources are there on the collaboration between designers and the executing tradesmen?

The conference will take place on 17–18 March 2023 in the Museum August Kestner in Hanover and is geared towards junior and early career scholars. Proposals for a 20-minute presentation (abstract of 300 words maximum; the conference languages are German and English) together with a short biography (incl. email and physical address as well as institutional affiliation) should be emailed to the following address by 12 September 2022: laves@dfk-paris.org You will be informed of the outcome of your submission by the beginning of October 2022 at the latest.
The conference was organized by Mirjam Brandt (Museum August Kestner, Hanover), Andreas Büttner (Städtisches Museum Braunschweig), Jörg Ebeling (Deutsches Forum für Kunstgeschichte Paris), Martin Glinzer (art historian, Berlin), Henriette Graf (Stiftung Preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg), Petra Krutisch (Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg), and Sally Schöne (Museum August Kestner, Hanover).

Photo: Armlehnstuhl für das Palais an der Leinstraße, um 1820, nach einem Entwurf von Georg Ludwig Friedrich Laves (1788-1864), Historisches Museum Hannover

Les intérieurs historiques et le numérique – possibilités et limites des reconstructions virtuelles pour la recherche

Colloque international
Organisé conjointement par le Centre allemand d’histoire de l’art Paris, le Mobilier national et le Centre de recherche du château de Versailles

Lieu : Paris et Versailles, France
Date : 17 et 18 novembre 2022
Contact : interieursetnumerique@dfk-paris.org

 

La reconstruction virtuelle d’intérieurs historiques – de l’architecture en passant par la décoration murale et le mobilier jusqu’aux textiles – est un instrument de médiation culturelle qui a fait ses preuves ces dernières années, en particulier dans le monde des musées et des expositions, mais aussi dans les monuments historiques et en archéologie. Depuis une période récente, cet outil est en outre utilisé spécifiquement par la recherche en histoire et en histoire de l’art pour l’étude des intérieurs historiques. Les questions de proportions spatiales ou encore les unités architectoniques fondamentales sont ici au premier plan, l’accent étant souvent mis sur la possibilité de visiter virtuellement ces espaces, soit sur un écran 2D, soit avec un casque immersif.

Concernant en revanche la restitution des caractéristiques esthétiques des intérieurs, lesquelles dépendent étroitement des matériaux qui les constituent, les diverses solutions existantes sont à l’heure actuelle insuffisantes, tant sur le plan esthétique que scientifique. La reconstruction virtuelle d’intérieurs dans leur état d’époque à partir de sources historiques permet certes le choix de matériaux dont l’utilisation réelle ne serait plus défendable aujourd’hui, que ce soit pour des raisons de conservation préventive, d’éthique ou encore de financement. Néanmoins, la multiplicité des matériaux tels que les différents bois, les métaux et les textiles, mais aussi les structures de leurs surfaces respectives, les nuances de couleurs ou encore les traces de la fabrication artisanale ne sont restituées que de façon rudimentaire dans les modèles élaborés jusqu’à présent. Comment inclure de manière contrôlée les caractéristiques inhérentes aux matériaux, les marques laissées par l’usage et les irrégularités que révèlent les observations effectives dans les modélisations, afin que celles-ci offrent une perception plus adéquate ? Il semble que l’espoir exprimé dès 2013 de dépasser rapidement les surfaces excessivement aseptisées des modèles numériques n’ait pas encore abouti (Kohle 2013, p. 166).

En mettant l’accent sur les intérieurs historiques, ce colloque met en lumière des problèmes fondamentaux de la recherche actuelle. Il s’agit d’abord de la question non encore totalement résolue de l’utilité des modèles virtuels tridimensionnels – souvent issus du secteur des jeux vidéo – en tant qu’instruments voire auxiliaires de la recherche en histoire de l’art. On ne peut y répondre de façon satisfaisante sans interroger également la genèse et la transformation de l’objet étudié et la représentation d’un ou plusieurs états (plan initial, possibilité de masquer des travaux et modifications documentés). Bien que la recherche et en particulier l’archéologie aient déjà établi une tradition au moyen de modélisations haptiques comme numériques de l’espace, l’histoire de l’art semble encore très en retrait sur ce terrain (Messemer 2020). Une telle attitude circonspecte est sans commune mesure avec la croissance continue des modèles tridimensionnels et des applications de réalité augmentée utilisés pour la transmission de connaissances dans les musées, ou encore en lien avec les monuments et les lieux de mémoire (Jeffrey 2021).

De surcroît, cette réserve apparaît en contradiction avec le postulat maintes fois réaffirmé de la capacité des modèles numériques de densifier la réflexion scientifique au-delà des possibilités du langage (Pfarr-Harst 2020). L’analyse des intérieurs historiques implique de confronter les structures architecturales aux objets mobiles. Pourtant, ceux-ci ont jusqu’à présent été majoritairement considérés séparément dans l’utilisation scientifique des modèles tridimensionnels. C’est pourquoi la plupart des discours s’intéressent soit à la dimension architecturale des espaces, soit aux objets eux-mêmes, pris isolément. Dans ce contexte, il nous semble important de relever que les modélisations 3D d’objets (ex : éléments de mobilier) suscitent bien plutôt des discussions sur les aspects ayant trait à la reproduction et à l’authenticité, ou encore depuis peu sur les questions d’appropriations culturelles (Jeffrey et al. 2020 ; Jeffs 2020). Quant à la mise en scène des représentations sociales et du pouvoir (Hoppe/De Jonge/Breitling 2018), qui s’incarne dans la perception visuelle et corporelle des espaces (dans leur utilisation, notamment cérémonielle), elle reste insuffisamment véhiculée par les reconstructions virtuelles, de même que la dimension de l’usage des objets – sièges ou secrétaires par exemple – comme constitutive de l’expérience de la pièce. Outre l’exploration de scenarii d’utilisations historiques comparées aux exigences modernes, la modélisation des propriétés acoustiques et thermiques d’espaces qui étaient abondamment garnis de textiles (tapis, rideaux, tentures murales, baldaquins et Gobelins) ouvre de nouvelles perspectives de recherche du plus haut intérêt. De façon générale, l’absence de ces éléments sensoriels qui font partie intégrante de l’art de la décoration intérieure constitue une limitation considérable des avantages potentiels de la représentation virtuelle.

 

Le colloque international organisé conjointement par le Centre allemand d’histoire de l’art Paris, le Mobilier national et le Centre de recherche du château de Versailles permettra un échange d’informations entre spécialistes du monde des musées, historiens et historiennes de l’art et expert(e)s en reconstruction numérique et modélisation 3D. Il sera l’occasion de s’interroger sur les étapes préalables à la modélisation et à la restitution virtuelle, sur la phase de création de l’outil et d’échanges entre les historiens de l’art et les techniciens et, enfin, sur la réception par le public et le devenir de tels outils une fois ceux-ci aboutis. Il permettra en outre à de jeunes chercheurs et chercheuses de présenter leurs propres projets de recherche et de les soumettre à la discussion dans un cercle de spécialistes du domaine.
Le colloque se déroulera, en présence et en vidéoconférence (DUAL MODE), dans la salle des conférences du Centre allemand d’histoire de l’art Paris et dans l’auditorium du château de Versailles les 17 et 18 novembre 2022.

 

Comité d’organisation : Muriel Barbier (Mobilier national), Marc Bayard (Mobilier national), Markus A. Castor (Centre allemand d’histoire de l’art Paris), Jörg Ebeling (Centre allemand d’histoire de l’art Paris), Anne Klammt (Centre allemand d’histoire de l’art Paris), Benjamin Ringot (Centre de recherche du château de Versailles) ; Mathieu da Vinha (Centre de recherche du château de Versailles).

Les communications seront limitées à 30 minutes. Les propositions en français ou en anglais d’environ 3 000 caractères (espaces compris) devront comprendre le titre de la communication et le résumé de la proposition et être accompagnées également d’une courte biographie (1 200 caractères) et des coordonnées du candidat. Elles sont à adresser avant le 05 juin 2022 à interieursetnumerique@dfk-paris.org.
Les candidats recevront une réponse quant à leur participation au colloque avant le 05 juillet 2022.

 

Bibliographie indicative

Barbier, Muriel et Pénet, Pierre-Hippolyte, « Le lit du duc Antoine de Lorraine et de la duchesse Renée de Bourbon : une nouvelle vie grâce au numérique », In Situ [En ligne], 40 | 2019, mis en ligne le 15 septembre 2019, consulté le 23 février 2022. URL : http://journals.openedition.org/insitu/24089 ; DOI : https://doi.org/10.4000/insitu.24089

Hoppe, Stephan, Krista De Jonge, et Stefan Breitling. 2018. « The Interior as an Embodiment of Power: The Image of the Princely Patron and its Spatial Setting (1400-1700) ». PALATIUM e-Publications. https://doi.org/10.11588/ARTHISTORICUM.398.

Jeffrey, Stuart, Siân Jones, Mhairi Maxwell, Alex Hale, et Cara Jones. s. d. « 3D visualisation, communities and the production of significance », International Journal of Heritage Studies, 26.9 : 885‑900. https://doi.org/10.1080/13527258.2020.1731703.

Jeffs, Amy. 2020. « Digital 3D Modeling for the History of Art ». Dans The Routledge Companion to Digital Humanities and Art History. , 13 pages. Routledge.

Jordan, Michel, Ringot, Benjamin, « Le projet VERSPERA. Numérisation, recherche et modélisation 3D des plans d’Ancien Régime de Versailles », in Patin, Stéphane (dir.), Les enjeux du numérique en sciences sociales et humaines. Vers un homo numericus ?, Paris, Éditions des archives contemporaines, 2020 ; https://doi.org/10.17184/eac.3432

Kohle, Hubertus. 2013. Digitale Bildwissenschaft. Glückstadt : Hülsbusch. https://archiv.ub.uni-heidelberg.de/artdok/2185/.

Le Pareux, Philippe, « Modéliser les palais disparus », Palais disparus de Napoléon, cat.exp. 15 septembre 2021-16 janvier 2022, Paris, Mobilier national, Paris, In Fine, 2021, p. 253-257.

Messemer, Heike. 2020. « Digitale 3D-Modelle historischer Architektur: Entwicklung, Potentiale und Analyse eines neuen Bildmediums aus kunsthistorischer Perspektive ». Computing in Art and Architecture. https://doi.org/10.11588/ARTHISTORICUM.516.

Pfarr-Harst, Mieke. s. d. « Digitale 2D- und 3D-Visualisierungen als ikonische    Erkenntnismodelle? Eine kritische Betrachtung ihrer   Entstehungsprozesse, Potenziale und Herausforderungen   im Kontext objekt- und raumbezogener Fragestellungen ». Dans Bilddaten in den   Digitalen Geisteswissenschaften. Sous la direction de Canan Hastik et Philipp Hegel, 16 : 101‑16. Episteme in Bewegung, Beiträge zu einer transdisziplinären Wissensgeschichte. Wiesbaden : Harrassowitz. DOI: 10.13173/9783447114608.101 https://www.harrassowitz-verlag.de/pdfjs/web/viewer.html?file=/ddo/artikel/80725/978-3-447-11460-8_Free Open Access Download.pdf.

Rensinghoff, Berenike, Eine digitale Teilrekonstruktion des Palais Beauharnais in Paris : Open Source Modellierung und Evaluation verschiedener 3D-Viewer = A digital partial reconstruction of the Palais Beauharnais in Paris ; Open Source Modeling and Evaluation of various 3D Viewers, Bamberg: Masterarbeit, Otto-Friedrich-Universität Bamberg, /Masterarbeit, Hochschule für angewandte Wissenschaften Coburg 2021.

Riedinger, Christophe, Tabia, Hedi, Jordan, Michel. Restitution 3D de monuments historiques à partir de plans anciens. TS. Traitement du Signal, Lavoisier, Cachan, 2015, 32 (1), pp.87-108.

Mobilités artistiques à l’époque moderne : XVIIe et XVIIIe siècles 

Colloque international
Coorganisé par le DFK Paris et l’Université Grenoble Alpes/LARHRA

Lieu : Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris), Paris, France
Date : 27 et 28 octobre 2022
Contact : marlen.schneider@univ-grenoble-alpes.fr 

Le spatial turn a fortement impacté la manière de penser certains phénomènes artistiques. Il a entre autres permis une réévaluation d’une géographie de l’art, qu’il convenait toutefois d’actualiser et de nuancer : Thomas DaCosta Kaufmann et beaucoup d’autres ont exposé les possibilités pour l’histoire de l’art qu’offre une « nouvelle géographie », qui met notamment en cause des concepts géographiques anciens de l’espace comme quelque chose de stable, immuable et constant. Au contraire, en juxtaposant la dimension spatiale de l’art – la géographie – et sa dimension temporelle – l’histoire – les délimitations que nous pouvons établir entre différents espaces culturels, politiques, voire nationaux, s’avèrent en mouvement, en évolution dynamique continue. La question de l’identité se pose, des caractéristiques et délimitations spatiales d’une école, d’un style etc. qui ont été forgées dans un certain contexte local, comme une ville, une cour, ou un pays, auquel s’ajoutent les multiples inspirations venues d’autres espaces au fil du temps, par le biais de la circulation des idées, des objets et des personnes. 
Afin de mieux comprendre cette complexité spatiale de la production artistique à l’époque moderne, il convient d’étudier de près les mécanismes et enjeux d’un de ses moteurs principaux : la mobilité artistique, qui comprend la circulation des objets tout comme celle des personnes. Alors que plusieurs études récentes portant sur le marché de l’art et des pratiques de collections ont éclairé certains aspects de la mobilité des objets à l’échelle internationale, voire globale, celle des artistes n’a pas encore fait l’objet d’une étude systématique et synthétique pour les XVIIe et XVIIIe siècles. La recherche récente s’est intéressée à certains phénomènes, contextes géographiques et groupes d’artistes spécifiques, comme la mobilité des artistes depuis ou vers les Pays-Bas, le voyage en Italie, la Schildersbent à Rome, l’exile des artistes suite à la Révolution française, ou bien le Refuge huguenot des artistes et artisans au Royaume-Uni. 
L’objectif du colloque est de croiser ces différents regards qui ont été portés sur la mobilité artistique, d’un point de vue géographique et thématique, et de les élargir, afin d’en dégager les mécanismes générales, spécificités locales et problèmes méthodologiques transversaux : Comment l’étude de la mobilité des artistes à l’époque moderne nous permet-elle de façonner la cartographie de l’art autrement ? Etudier la mobilité des artistes met en question nos critères de classement et d’attribution d’une identité géographique et culturelle aux acteurs et objets artistiques. Les déplacements des artistes, leurs parcours entre différents pays et centres culturels, nécessitent de penser en de nouveaux termes : au lieu d’une seule identité nationale, le concept d’identités multiples – déjà très discuté pour la période contemporaine – pourrait être utile. Dans certains cas, il est aussi question d’identités « déracinées », qui peuvent aller de pair avec une intégration et adaptation compliquées dans les nouveaux lieux d’activité. Comment établir alors des grilles de lecture qui prennent en compte ces identités multiples et hybrides qui résultent d’un parcours et d’une pratique artistique « transfrontaliers » ? 
Nous invitons à soumettre des propositions qui s’inscrivent dans ces questionnements à travers des études de cas, pouvant aller du parcours individuel d’un seul artiste aux véritables mouvements de groupe, au sein d’un même pays, en Europe, ou bien à l’échelle globale. Les différents motifs pour les déplacements des artistes seront interrogés – formation, exploitation d’un nouveau marché, migration politique –, tout comme l’impact de ces circulations sur les carrières et la production des artistes. Il s’agit de contribuer à l’histoire sociale des artistes à l’époque moderne et de mieux connaître les conditions pratiques de cette mobilité avant 1800, alors que les moyens de transport et de communication, les structures politiques et sociétales posèrent un cadre parfois difficile et contraignant aux artistes en déplacement. Le colloque sera aussi l’occasion de discuter de l’apport des humanités numériques pour l’analyse et la visualisation des parcours, des étapes et des réseaux des artistes mobiles. Un enjeu particulier de l’étude de la mobilité artistique est enfin de faire connaître des personnages encore méconnus : trop souvent les artistes en mouvement ne figurent pas dans les récits historiographiques, ils échappent aux catégories de classement traditionnelles et n’ont que peu de visibilité. Certaines hiérarchies établies de l’histoire de l’art peuvent alors être mises en question, celles liées à une cartographie figée de l’art, mais aussi celles qui distingue encore entre art et artisanat, entre artistes canoniques et acteurs marginalisés.

Date limite pour les propositions : 30 avril 2022
Les propositions (800 mots max.) pour une intervention d’environ 20 minutes (en français ou anglais) doivent être envoyées à l’adresse suivante, accompagnées d’un CV court : marlen.schneider@univ-grenoble-alpes.fr 

Traces et représentations du passé dans les monuments et le patrimoine, XIXe-XXIe siècle (Europe-Amérique latine)

ACADÉMIE

30 mai – 3 juin 2022
Madrid, Caza de Velázquez

Coordinateurs : Claire BARBILLON (Université de Poitiers / École du Louvre), Jérôme GRÉVY (Université de Poitiers), Thomas KIRCHNER (Centre allemand d’histoire de l’art), François-René MARTIN (École du Louvre, École nationale supérieure des beaux-arts de Paris), Stéphane MICHONNEAU (Université de Lille)
Organisation : ANR RUINES (Maison européenne des sciences de l’homme et de la société, Lille), CRIHAM EA 4270 (Université de Poitiers et de Limoges), École du Louvre (Paris), École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), Centre allemand d’histoire de l’art (Paris)
Collaboration : Ambassade de France en Espagne, Ambassade d’Allemagne en Espagne
 
Date limite d’inscription : 3 avril 2022, à 17h00 (heure de Madrid)
Inscription obligatoire à travers le formulaire en ligne
Une journée d’étude franco-allemande (à confirmer) sera organisée en marge de l’École thématique. 

Présentation
Les traces du passé constituent les buttes-témoins (des témoins) d’événements historiques à jamais révolus : elles rendent présent ce qui appartient au passé et l’incarnent de manière non intentionnelle. Elles sont parfois l’objet d'un réinvestissement symbolique qui les désigne en marques, caractérisées par une signature intentionnelle de la part d’un acteur identifiable. Ce marquage est toujours une forme d’appropriation symbolique et spatiale - a minima, un droit de présence, a maxima, l’affirmation d’une revendication - de la trace matérielle, c’est-à-dire une production de signes.
Les marques produites par les groupes sociaux et les individus sont d’une très grande variété. On peut cependant les regrouper sous deux grands types : les inscriptions graphiques ou imagées, plutôt éphémères et fragiles, et les constructions monumentales, généralement pérennes. Sans exclure les premières, nous nous intéressons ici aux formes durables, en excluant les marquages ne s’opérant pas à partir d’une trace (par exemple, un monument aux morts communal n’a que rarement de lien avec une trace ou un vestige de guerre). Ces interventions relèvent de deux grands types d’opération : la conservation, la monumentalisation et la patrimonialisation de certaines traces d’une part, la démolition ou l’effacement plus ou moins intentionnel d’autres traces d’autre part. Ainsi, patrimonialisation et démolition doivent être pensées de manière dialectique.
Le cadre géographique et temporel retenu recouvre toute l’époque contemporaine (XIXe-XXIe siècle), jusqu’à l’actualité. L’aire étudiée recouvre l’Europe dans un sens large (« de l’Atlantique à l’Oural ») et le monde ibéro-américain dans son ensemble (donc Brésil compris). Les Caraïbes sont également incluses. L’enjeu est ici d’historiciser les usages des traces et des monuments selon les périodes considérées et de les situer dans un contexte local précis afin d’en repérer d’éventuelles singularités. Le jeu des circulations, des imitations dans l’espace euro-américain fera l’objet d’une attention particulière.

Veuillez consulter le document ci-contre ou sur cette page pour plus de détails.
 

 

Rythmes et résonances. Les objets sonores au Moyen Âge

Appel à communications
Colloque au Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris (et en ligne)
19 et 20 mai 2022

Organisation : Philippe Cordez (Centre allemand d'histoire de l'art – DFK Paris), Rebecca Müller (Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg) et Joanna Olchawa (Goethe-Universität Frankfurt am Main)

Ce colloque interdisciplinaire sera consacré aux objets médiévaux produisant de la musique tout autant que des sons ou des bruits itératifs : des instruments de musique et automates sonores en passant par l’orgue et les cloches jusqu’aux pièces de monnaie dans l’escarcelle. La question de l’« écho » donné à ces sons dans l’ornementation, les images ou les textes tiendra également une place centrale. Comment décrire et comprendre la relation entre les sons générés par des objets et la vue ou le toucher, ou d’autres sens encore, ainsi que leurs rapports avec la voix et la narration ? Comment les sons étaient-ils faconnés, mis en scène et percus dans les objets et l’architecture, à travers des gestes et des rituels? Quelles étaient les intentions et significations ainsi véhiculées ?

Les propositions de communications relevant de l’histoire, de l’histoire de l’art ou de la littérature, de la musicologie, de l’anthropologie culturelle ou encore d’approches telles que la Sound History et les Sensory Studies sont à adresser sous forme d’exposés d’une page maximum à pcordez@dfk-paris.org,  r.mueller@zegk.uni-heidelberg.de et olchawa@kunst.uni-frankfurt.de d’ici au 15 janvier 2022. 
Pour davantage d'informations veuillez consulter ce document 

 

 

Cor, ivoire dCor, ivoire d'éléphant, Italie, XIe siècle, Baltimore, Walters Art Museum, © The Walters Collection

Westkunst, 1981 : une historiographie de la modernité mise en exposition 

10 et 11 mars 2022, Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris)

Le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) organise les 10 et 11 mars 2022  un atelier de recherche sur l’exposition Westkunst et invite les chercheuses et chercheurs intéressés à y apporter leur contribution et à nous soumettre leur candidature.

Les chercheuses et chercheurs désireux de participer à l’atelier et d’y donner une communication en allemand, en français ou en anglais sont invités à nous soumettre avant le 30 novembre 2021 un résumé de leur intervention (400 mots max.) et une courte biographie (200 mots max.) à l’adresse marnoux@dfk-paris.org et Maria.Bremer@ruhr-uni-bochum.de. Les frais de voyage et d’hébergement des intervenants pourront être pris en charge à certaines conditions par le DFK Paris.
Organisation scientifique : Mathilde Arnoux (Centre allemand d’histoire de l’art, DFK Paris), Maria Bremer (Ruhr-Universität Bochum), Thomas Kirchner (Centre allemand d’histoire de l’art, DFK Paris)

Sous le titre Westkunst – Zeitgenössische Kunst seit 1939 [Art de l’Ouest – Art contemporain depuis 1939], une grande exposition s’est ouverte en 1981 dans les halles du parc des expositions de Cologne. Conçue par le critique d’art Laszlo Glozer et le commissaire Kasper König, elle se composait de douze sections historiques et d’une section contemporaine, intitulée Heute [Aujourd’hui], et présentait quelque 700 à 800 pièces. On pouvait y découvrir, en plus d’une sélection d’œuvres d’art et de documents d’archives, des reconstitutions d’accrochages d’expositions et d’ateliers d’artistes, ainsi que neuf films réalisés spécialement pour l’occasion. Dans l’ensemble, ce panorama centré sur l’Ouest mettait en avant les thèmes avant-gardistes de la « liberté » et de l’« expression individuelle », à forte connotation politique. 

Pour davange d'informations veuillez consulter le document ci-contre 

 

Cours d'automne 2021

Le cours d’automne « Initiation au français scientifique et à la pratique de la recherche en France » permet à de jeunes historiens et historiens d’art allemands de découvrir le fonctionnement institutionnel de leur discipline en France. 

Chaque demi-journée est consacrée à un cours de langue spécialisée, auquel s’ajoutent des présentations des principales institutions parisiennes : l’Institut national d’histoire de l’art, la documentation du musée d’Orsay et du Louvre, la Bibliothèque Kandinsky et d’autres archives et bibliothèques importantes.

Des conférences de spécialistes complètent les visites des différents sites. Le cours d’automne se déroule en général dans la seconde moitié du mois de septembre, en coopération avec l’Institut historique allemand (IHA) de Paris. D’une année sur l’autre, le cours se déroule tantôt au DFK Paris, tantôt à l’IHA.

Réservé aux chercheurs allemands.

Renseignements :

Centre allemand d'histoire de l'art Paris, Hôtel Lully, 45 rue des Petits Champs, 75001 Paris - Dr. Julia Drost : jdrost@dfk-paris.org

Institut historique allemand Paris, Hôtel Duret-de-Chevry, 8 rue du Parc-Royal, 75003 Paris - Prof. Dr. Rolf Große: rgroße@dhi-paris.fr

 

Veuillez suivre le lien pour l'appel à candidatures.

Contact
Dr. Julia Drost

Dr. Julia Drost

Directrice de recherches / Responsable des programmes de soutien à la recherche
Téléphone +33 (0)1 42 60 67 97

CFP - Plafonds peints en Europe (XIVe-XXIe siècles) : formes, fonctions, fictions

Colloque organisé par le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris), la Ludwig Maximilian Universität (Munich) et l’université de Bourgogne (LIR3S, CNRS, UMR 7366) : 2-3 décembre 2021.

Apparus au Moyen Âge et devenus à l’époque moderne l’un des espaces les plus importants du développement de la peinture, de la décoration intérieure et des représentations du pouvoir, les plafonds peints ont constitué jusqu’à nos jours des œuvres de prestige, mettant en œuvre une poétique et symbolique propres. 

Ce colloque examinera aussi bien des études de cas que des réflexions générales, mettant à profit les apports récents de la recherche dans une perspective d’histoire croisée. 

Les personnes qui souhaitent présenter une communication (qui ne durera pas plus de 20 minutes) sont priées d’envoyer une proposition ne dépassant pas 500 mots en allemand, anglais, français ou italien et une courte biographie de 100 mots avant le 31 mai 2021 à l’adresse suivante : plafondspeintsfff@gmail.com.

La rencontre se déroulera à Paris, en présence des intervenants, ou en visioconférence si les dispositions sanitaires l’exigent. Un temps long sera consacré aux discussions. Des visites de site sont prévues. 

Pour davantage d'informations, veuillez consulter l'événement ci-après.

Traces et représentations du passé dans les monuments et le patrimoine, XIXe–XXIe siècle (Europe-Amérique latine)

Les traces du passé constituent les buttes-témoins (des témoins) d’événements historiques à jamais révolus : elles rendent présent ce qui appartient au passé et l’incarnent de manière non intentionnelle. Elles sont parfois l’objet d’un réinvestissement symbolique qui les désigne en marques, caractérisées par une signature intentionnelle de la part d’un acteur identifiable. Ce marquage est toujours une forme d’appropriation symbolique et spatiale – a minima, un droit de présence, a maxima, l’affirmation d’une revendication – de la trace matérielle, c’est-à-dire une production de signes.

Les marques produites par les groupes sociaux et les individus sont d’une très grande variété. On peut cependant les regrouper sous deux grands types : les inscriptions graphiques ou imagées, plutôt éphémères et fragiles, et les constructions monumentales, généralement pérennes. Sans exclure les premières, nous nous intéressons ici aux formes durables, en excluant les marquages ne s’opérant pas à partir d’une trace (par exemple, un monument aux morts communal n’a que rarement de lien avec une trace ou un vestige de guerre). Ces interventions relèvent de deux grands types d’opération : la conservation, la monumentalisation et la patrimonialisation de certaines traces d’une part, la démolition ou l’effacement plus ou moins intentionnel d’autres traces d’autre part. Ainsi, patrimonialisation et démolition doivent être pensées de manière dialectique.

Le cadre géographique et temporel retenu recouvre toute l’époque contemporaine (XIXe-XXIe siècle), jusqu’à l’actualité. L’aire étudiée recouvre l’Europe dans un sens large (« de l’Atlantique à l’Oural ») et le monde ibéro-américain dans son ensemble (donc Brésil compris). Les Caraïbes sont également incluses. L’enjeu est ici d’historiciser les usages des traces et des monuments selon les périodes considérées et de les situer dans un contexte local précis afin d’en repérer d’éventuelles singularités. Le jeu des circulations, des imitations dans l’espace euro-américain fera l’objet d’une attention particulière.

CFP - Entre Milan et Monza: la cour napoléonienne et ses relations internationales

La création du royaume d’Italie le 17 mars 1805, dont Napoléon Ier est le souverain et Eugène de Beauharnais le vice-roi (depuis le 7 juin 1805), a entraîné la création d’une cour à Milan, capitale du royaume. Peu après le couronnement milanais de Napoléon (26 mai 1805) est publié le troisième statut constitutionnel du royaume d’Italie, qui attribue aux biens de la Couronne l’ancien palais ducal de Milan (appelé par la suite palais Royal), la villa Belgiojoso-Bonaparte, que la République italienne avait rachetée aux héritiers de l’ancien propriétaire, et la villa Royale de Monza, édifiée comme résidence d’été de la cour des Habsbourg pendant les dernières décennies de l’Ancien Régime. Ce colloque international se propose d’analyser différentes questions liées à la présence de la cour napoléonienne à Milan et à Monza dans les domaines de la politique, du cérémoniel, de l’architecture et des arts, en relation également avec ce qui se produit au cours de ces mêmes années à Paris et dans le reste de l’Europe.

Le colloque est organisé par le Centre de documentation des résidences royales de Lombardie, le Centre allemand d’histoire de l’art Paris et le palais Royal de Milan, en collaboration avec l’Université catholique du Sacré-Cœur de Milan et l’École polytechnique de Milan et en partenariat avec la Fédération Européenne des Cités Napoléoniennes. Il s’inscrit dans le cadre des initiatives culturelles prévus durant l’année 2021 à l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte. Il se déroulera à Milan, en présence et en vidéoconférence (DUAL MODE), dans la salle des conférences du palais Royal, les 14 et 15 octobre 2021.

Pour davantage d'informations, veuillez consulter cette page.

Contact
Dr. Jörg Ebeling

Dr. Jörg Ebeling

Directeur de recherches / Responsable de la bibliothèque
Téléphone +33 (0)1 42 60 67 66

CFP Sujet annuel 2021/22 Street Art

Dans le cadre de son sujet annuel 2021/22, le Centre allemand d’histoire de l’art Paris propose des bourses de recherche (doctorales et post-doctorales) sur le thème du street art. Prenant comme point de départ la situation à Paris, l’un des plus importants foyers européens du street art, un groupe de chercheurs au DFK Paris en étudiera les différentes formes ; ses relations, oscillant entre rejet et affirmation, avec le monde de l’art ; ses réseaux internationaux ; les influences qui l’ont nourri aussi bien que celles qu’il a exercées sur l’évolution de l’art contemporain. Sont invitées à postuler les personnes disposant d’un diplôme d’études supérieures (master et/ou doctorat) en histoire de l’art ou dans une discipline apparentée, et dont les travaux sont en rapport avec cette thématique. Les dossiers de candidatures avec les éléments usuels, ainsi qu’une description du projet de recherche, peuvent être envoyés au DFK Paris jusqu’au 15 avril 2021.

Pour davantage d'informations, veuillez consulter cette page.

SURRÉALISMES PARIS 2020

En raison de la crise sanitaire COVID 19 la conférence dû être reportée à l'automne 2022.

Organisée par l’American University of Paris, le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris), l’Université Lyon-Saint-Étienne et l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3.
 

Date limite pour l’envoi des candidatures :
Printemps 2022 (appel à venir)

A l'automne 2022, Paris accueillera conférence annuelle de l’International Society for the Study of Surrealism (ISSS) : https://isssparis2020.wordpress.com/
Outre l’organisation de conférences, sessions et de tables rondes, cette conférence fera place à d’autres manifestations : projections de films, lectures poétiques, expositions.

Pour d’avantage d’informations veuillez télécharger ce document

Contact
Dr. Julia Drost

Dr. Julia Drost

Directrice de recherches / Responsable des programmes de soutien à la recherche
Téléphone +33 (0)1 42 60 67 97

L’expérience sensorielle dans les expositions d’art au XVIIIe siècle

Date limite pour envoyer votre condidature est le

15 décembre

Veuillez consulter le document à droite « L’expérience sensorielle dans les expositions d’art au XVIIIe siècle »

Contact
Markus A. Castor

Dr. Markus A. Castor

Directeur de recherches / Responsable des éditions de la coll. Passages Online
Téléphone +33 (0)1 42 60 67 13

Appel à candidatures : atelier de recherche international
Les expositions universelles à Paris – (re)productions d’art et de mode
19 mars 2020

Organisé par le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) en coopération avec la Technische Universität Darmstadt

Date limite pour l’envoi des candidatures :
31 octobre 2019

Appel à candidature à télécharger

Contact
Prof. Dr. Thomas Kirchner

Prof. Dr. Thomas Kirchner

Ancien directeur du DFK Paris (2014–2022)
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Appel à candidature: Cours d'automne 2019

Einführung in die Wissenschaftssprache Französisch und in die Forschungspraxis in den Geschichtswissenschaften und der Kunstgeschichte

Organisiert vom Deutsche Forum für Kunstgeschichte Paris (DFK Paris) und dem Deutschen Historischen Institut Paris (DHI Paris)

Grundkurs: 16.–20. September 2019
Verlängerter Kurs: 16.–24. September 2019
Ort: DHI Paris
Bewerbungsschluss: 2. Mai 2019

Der Bewerbung ist neben einem Motivationsschreiben und der Angabe, ob der Grundkurs oder die Verlängerung um zwei Tage gewünscht wird, ein tabellarischer Lebenslauf beizufügen.
Die Bewerbungen sind bis zum 2. Mai 2019 per Email in einer PDF-Datei an das DFK Paris (für Forschende aus dem Fach Kunstgeschichte: herbstkurs@dfk-paris.org) bzw. DHIP (für Forschende aus dem Fach Geschichte: herbstkurs@dhi-paris.fr) mit dem Betreff »Herbstkurs« zu richten.

Auskünfte erteilen:
Deutsches Historisches Institut Paris, Hôtel Duret-de-Chevry, 8 rue du Parc-Royal, 75003 Paris
Dr. Mareike König: mkoenig@dhi-paris.fr
Deutsches Forum für Kunstgeschichte Paris, Hôtel Lully, 45 rue des Petits Champs, 75001 Paris
Dr. Julia Drost: jdrost@dfk-paris.org

 

Die vollständige Ausschreibung finden Sie auf dieser Seite.

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Directrice de recherches / Responsable des programmes de soutien à la recherche
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Atelier de recherche: Synesthésie des espaces sacrés ? Cultures gothiques de l’ornement et leurs réceptions au XIXe siècle

Appel à candidature

24 – 28 juin 2019

Organisé par le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris), l’Université Rennes 2 et la Freie Universität Berlin

Date limite de dépôt des candidatures:
17 mars 2019

Les villes du Moyen Âge étaient fortement marquées à l’époque gothique dans leur caractère par l’architecture spectaculaire des églises, qui constituaient un élément central de l’identité urbaine. Au-delà de leur effet extérieur, les édifices sacrés gothiques doivent s’envisager comme des microcosmes aux dynamiques complexes, où la liturgie, l’architecture, les objets et les images entraient en relation de façon multiple et variée. Dans ce contexte, l’ornement n’est pas simplement accessoire, mais doit bien être considéré comme un élément central, au sens médiéval d’ « ornamentum » recouvrant l’espace sacré dans sa globalité, du calice à la cloche en passant par le vitrail.

Les cultures de l’ornement propres à l’espace sacré médiéval connurent de multiples transformations lorsque culmina la réception de l’art gothique au XIXe siècle. Le roman Notre-Dame de Paris (1831) de Victor Hugo est paradigmatique à ce titre, puisqu’il ne se limite pas à une description de la cathédrale en tant qu’édifice dont seuls les murs assumeraient la transmission de la tradition, mais lui confère une qualité sensible et synesthésique qui s’exprime notamment dans le son des orgues et des cloches. Ce topos de la conjonction de multiples perceptions sensorielles trouva un écho dans la discipline de l’histoire de l’art encore toute jeune au XIXe siècle. La description fondatrice de la cathédrale comme encyclopédie complète par Emile Mâle en 1898, par exemple, est ainsi concomitante de l’enthousiasme de la fin du XIXe siècle pour le phénomène de la synesthésie. Le mouvement des arts décoratifs ne fut pas en reste, puisqu’il s’inspira clairement d’artefacts médiévaux, développant notamment des microarchitectures variées.

L’atelier de recherche international de cinq jours entend se saisir du champ de recherches complexe que forment, dans l’histoire de l’art et l’histoire culturelle françaises, l’espace sacré du Moyen Âge central, les cultures de l’ornement à l’époque gothique et leurs différentes réceptions et transformations au cours du long XIXe siècle. Outre l’analyse d’architectures, d’images et d’objets, l’atelier se propose également d’aborder les apports de la littérature et plus généralement des sciences humaines à ce champ.

Les participants auront une bonne connaissance de l’Allemand et du Français (le recours à l’Anglais peut être envisagé ponctuellement) et prépareront un exposé de 15 minutes, suivi d’une discussion, dont le thème sera attribué par les organisateurs ; les propositions sont également bienvenues.

Les dossiers de candidature complets (lettre de motivation de deux pages maximum, lettre de recommandation d’un enseignant, CV et diplômes) devront parvenir d’ici le 17 mars 2019 au plus tard à l’adresse ateliersderecherche@dfk-paris.org, avec la mention « Internationaler Studienkurs 2019/Atelier de recherche international 2019 » dans le sujet de l’e-mail.

Marthje Sagewitz (msagewitz@dfk-paris.org) se tient à disposition pour tout renseignement complémentaire.

Veuillez consulter le dossier complet sur cette page.

 

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Marthje Sagewitz

Marthje Sagewitz, M.A.

Universität Leipzig (septembre 2019 - octobre 2022) / thèse de doctorat : Die Mittelalterrezeption in der französischen Skulptur der Dritten Französischen Republik. Auguste Rodin und die Bildhauergeneration um 1900

Spaces of Art

CALL FOR APPLICATIONS (Submission Deadline January 31st, 2019)

Transregional Academy on Latin American Art III – Spaces of Art: Concepts and Impacts In and Outside Latin America

October 26th – November 3rd, 2019

Universidad Nacional Autónoma de México, Mexico City

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The Forum Transregionale Studien and the German Center for Art History in Paris (Deutsches Forum für Kunstgeschichte, DFK Paris, part of the Max Weber Foundation – German Humanities Institutes Abroad) and Instituto de Investigaciones Estéticas of the National Autonomous University of Mexico (UNAM) invite doctoral candidates and postdoctoral researchers in the field of art history as well as neighboring disciplines to apply to participate in a Transregional Academy that will be convened from October 26 to November 3, 2019, at UNAM, Mexico, on the theme of Spaces of Art: Concepts and Impacts in and Outside Latin America.

The working language will be English.

Applications in English must include the following documents:

  • a letter of motivation (2,500 characters, incl. spaces) that clearly shows how your project fits into the current research landscape and the academy’s description,
  • a short biography (1,000 characters, incl. spaces, running text) that includes information on your country of origin and current residence,
  • an outline that summarizes your current research project (5,000 characters, incl. spaces),
  • and the names of two academic references (no letter of recommendation required).

Please email all documents in one PDF file to artspaces@trafo-berlin.de by no later than 31 January 2019.

Contact: Dr. Botakoz Kassymbekova (Forum Transregionale Studien), Wallotstr. 14, 14193 Berlin, artspaces@trafo-berlin.de

Contact for questions related to content: Dr. Lena Bader (DFK Paris), 45, rue des Petits Champs, 75001 Paris, lbader@dfk-paris.org

For further information on the previous academies and the participating institutions, please visit:

Photo: Francys Alÿs, Paradox of Praxis 1, Sometimes Making Something Leads to Nothing, Mexico City 1997
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Dr. Lena Bader

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Diasporic Imaginaries. Multiple Senses of Belonging

Diasporic Imaginaries. Multiple Senses of Belonging

For more information please download the CFP

Workshop
Deutsches Forum für Kunstgeschichte Paris
German Center for Art History Paris
April 4-5, 2019
Conceived and organized by Lena Bader, Birgit Mersmann, Mona Schieren

The conference will be held in English. Please send a title and abstract of your proposal (maximum 400 words) along with a short CV to the organizers of the conference: birgit.mersmann@uni-due.de, lbader@dfk-paris.org, m.schieren@hfk-bremen.de.

The deadline for submissions is 31 December 2018. The selected presenters will be notified by 31 January 2019. Selected speakers can apply for travel funding (max. 250.- Euro).

 

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Dr. Lena Bader

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Tagung für Nachwuchswissenschaftler/-innen im Bereich der Möbel- und Raumkunst

CFP

Tagung für Nachwuchswissenschaftler/-innen im Bereich der Möbel- und Raumkunst

13. und 14. Juni 2019 in der Technischen Hochschule Köln

mobile – die Freunde von Möbel- und Raumkunst e. V. ist die Interessensgemeinschaft für alle, die sich wissenschaftlich, privat oder beruflich mit Möbeln und Raumkunst befassen. Die Aktivitäten des eingetragenen Vereins umfassen Aspekte wie Bewahren, Vermitteln und Erforschen von Möbeln und Raumkunst. Neben Seminaren und Exkursionen unterstützt mobile die wissenschaftliche Forschung, u. a. mit einer eigenen Schriftenreihe.

Um den Dialog zwischen Museumsfachleuten, Restauratoren, Kennern und dem wissenschaftlichen Nachwuchs zu fördern, organisieren mobile, das CICS - Institut für Restaurierungs- und Konservierungswissenschaft der Technischen Hochschule Köln und das Deutsche Forum für Kunstgeschichte Paris in Zusammenarbeit mit der Stiftung Preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg eine Tagung in der Technischen Hochschule Köln. Die Tagung findet mit freundlicher Unterstützung des Kunsthauses Lempertz statt.

Mehr darüber entnehmen Sie bitte diesem Dokument

Die Bewerbungen sind bis zum 01. Februar 2019 zu richten an:

Dr. Henriette Graf
Stiftung Preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg,
WRZ, Zimmerstr. 10-11, 14471 Potsdam

Auskünfte erteilen:
Dr. Jörg Ebeling
jebeling@dfk-paris.org

Dr. Henriette Graf
h.graf@spsg.de

Photo: Stuhl aus dem Grünen Salon des Palais Beauharnais, zugeschrieben an Jacob-Desmalter (1770-1841), Paris, um 1804-1805 (Abb. DFK Paris, Dokumentation Palais Beauharnais © L. Blancard – N. Dubois – ArtDigitalStudio)
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Dr. Jörg Ebeling

Dr. Jörg Ebeling

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Appel à candidature

Colloque International de jeunes chercheurs France- Allemagne / Internationales Nachwuchskolloquium Frankreich – Deutschland

10-11 janvier 2019, Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris),

Institut national d’histoire de l’art Paris (INHA)

Date limite de dépôt des candidatures : 15 novembre 2018

Les candidats peuvent adresser leur dossier complet (lettre de motivation, brève description de projets sur une ou deux pages et CV) jusqu’au 15 novembre 2018 à kolloquium@dfk-paris.org

Marine Acker (marine.acker@inha.fr) et Marthje Sagewitz (msagewitz@dfk-paris.org) se tiennent à disposition pour tout renseignement complémentaire.

(Pour la description du CFP, veuillez télécharger le document en haut)

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Call for papers

V. Forum Kunst des Mittelalters – Ponti – Peaks – Passages Bern – 18.-21. September 2019 

Sektion 9:
Die Brücke in der Stadt. Passagen, Bilder, Handel, 12.–14. Jahrhundert

Sektionsleitung: Philippe Cordez (Paris)
Sponsored session: Deutsches Forum für Kunstgeschichte, Paris

Plus d'information / Weitere Informationen / More information 

Photo: Yves de Saint-Denis, "Vita et passio sancti Dionysii", Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
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CALL FOR PAPERS

Marché de l’art et collections d’œuvres d’art en Allemagne et en France de 1900 à nos jours

Programme de recherche franco-allemand

Berlin, Allemagne, du 8 au 10 novembre 2018
Paris, France, du 11 au 13 mars 2019

Date limite d’envoi : 14 septembre 2018

Crises des réfugiés, guerres commerciales, débats sur les migrations : L’Europe se trouve aujourd’hui dans une phase de transformation, elle-même inscrite dans un contexte de bouleversements géopolitiques, économiques et culturels. Parallèlement, l’histoire de l’occupation et de la domination coloniale issue des pays européens acquiert une place de plus en plus importante dans les sciences et les politiques scientifiques (trans)nationales.

Telles sont les dynamiques actuelles qui influent sur le programme de recherche franco-allemand 2018-2019, mis en place par le Forum Kunst und Markt/Centre for Art Market Studies de la Technische Universität Berlin et par le Centre Georg Simmel de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, en coopération avec le Centre allemand d’histoire de l’art Paris. Son sujet principal est l’étude du commerce et des collections d’œuvres d’art de 1900 à nos jours en Allemagne et en France, en tenant compte d’un ancrage dans les réseaux nationaux et transnationaux ainsi que des interférences avec la politique de l’art et de la culture. Cette période historique recouvre deux guerres mondiales, des occupations, des crises économiques mondiales, des krachs boursiers, les années du miracle économique, la Guerre froide, ainsi que la fondation de l’Union Européenne, la chute du Mur de Berlin, sans oublier les crises contemporaines citées précédemment.

Le but de ce programme, financé par l’Université franco-allemande/Deutsch-Französische Hochschule (UFA/DFH), est de mettre en réseau, de manière transnationale et transdisciplinaire, et sur des recherches concernant le marché de l’art, les musées et les collections d’œuvres d’art, les doctorant(e)s et post-doctorant(e)s travaillant actuellement dans le domaine évoqué précédemment. Lors de journées d’études/conférences à Berlin et à Paris, ils présenteront leurs propres recherches, s’entretiendront avec des expert(e)s et spécialistes du pays voisin et, dans le cadre d’un programme d’accompagnement, auront accès aux « laboratoires » de musées et de recherche, aux maisons d’enchères, aux galeries et aux archives.

Pour accéder à ce réseau de recherche franco-allemand, il est indispensable de participer à deux programmes de recherche, l’un n’allant pas sans l’autre : le premier à Berlin du 8 au 10 novembre 2018 et le second à Paris du 18 au 20 mars 2019. Il est également requis de prendre en charge une intervention de 20 minutes, lors de l’une des deux journées d’études/conférences, pour présenter son projet de recherche dans le contexte thématique du programme.

Une partie des frais de voyage et d’hébergement est prise en charge. Le détail des différentes modalités administratives des partenaires franco-allemands du projet sera communiqué au terme du processus de sélection.

La langue des conférences est l’anglais à Berlin (sujet : « Commerce et collections d’œuvres d´art en Allemagne et en France de 1900 à 1945 »), le français et l’anglais à Paris (sujet : « Commerce et collections d’œuvres d’art en Allemagne et en France de 1945 à nos jours »). Les dossiers de candidature doivent être envoyés au plus tard le 14 septembre 2018, avec présentation de l’intervention (longueur maximale 2000 signes, espaces compris) et CV à l’adresse : germanfrenchprogramme@gmail.com.

Les participant(e)s sont sélectionné(e)s de manière commune par les organisations franco-allemandes. Les résultats seront communiqués au cours du mois de septembre 2018.

Conception et organisation : Dorothee Wimmer, Elisabeth Furtwängler (Centre for Art Market Studies/TU Berlin), Denise Vernerey-Laplace, Hélène Ivanoff (Centre Georg Simmel/EHESS, Paris), Julia Drost (DFK Paris)

 

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Photo: Partenaires du programme de recherche franco-allemand

Appel à communications

L’histoire de l’art et les objets

Atelier de jeunes chercheurs (doc / post-doc / MCF)

Centre allemand d’histoire de l’art, Paris

en partenariat avec le groupe de recherches « Objets prémodernes. Une archéologie de l’expérience » de la Ludwig-Maximilians-Universität de Munich

30-31 mai 2018
 

Pour plus d'information veuillez accéder sur cette page

Enclume anthropomorphe, Allemagne, XVIe siècle © Staatliche Museen zu Berlin, Kunstgewerbemuseum. Photo : Stefan Büchner Enclume anthropomorphe, Allemagne, XVIe siècle © Staatliche Museen zu Berlin, Kunstgewerbemuseum. Photo : Stefan Büchner
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Questions de techniques en histoire de l'art

International Student Workshop
of the Deutsches Forum für Kunstgeschichte Paris and
the École du Louvre in Paris
Questions of Technique in Art History
March 19-23, 2018

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Surréalisme aux États-Unis - Surrealism in the U.S.A.

Réseaux, musées et collections.
Le surréalisme aux États-Unis

Colloque international, Centre Allemand d’Histoire de l’art Paris (DFK Paris)

27-29 novembre 2017

Les abstracts de 300 mots (en français, anglais ou allemand) devront être envoyés avant le 15 juillet 2017, accompagnés d’un CV, à : Julia Drost (jdrost@dfk-paris.org); Fabrice Flahutez (flahutez@gmail.com), Anne Helmreich (A.Helmreich@tcu.edu), Susan Power (susanlpower75@gmail.com) and Martin Schieder (schieder@uni-leipzig.de).

Pour plus d'information veuillez vous rendre sur la page du projet.

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Networks, Museums and Collections.
Surrealism in the United States

An International Conference at the German Center for Art History in Paris (DFK Paris)

27 – 29 November 2017

Abstracts of 300 words are to be sent before 15 July 2017 in English, French or German, along with a CV to: Julia Drost (jdrost@dfk-paris.org); Fabrice Flahutez (flahutez@gmail.com), Anne Helmreich (A.Helmreich@tcu.edu), Susan Power (susanlpower75@gmail.com) and Martin Schieder (schieder@uni-leipzig.de).

For more information please c.f. to the website of the project.

Photo: Julien Levy, Surrealism, couverture de Joseph Cornell, 1936.
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Acheter le merveilleux – galeries, collectionneurs et marchands du surréalisme, 1945 – 1969
28-29 septembre 2017 au Centre allemand d’histoire de l’art, Paris

Veuillez adressez votre candidature avant le 30 juin 2017.

Pour plus d'information veuillez accéder au document sur cette page 

Photo: Exposition internationale du surréalisme, Eros, à la galerie Cordier, 1959, photo : William Klein
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Atelier de recherche international pour jeunes chercheurs en histoire et théorie de la photographie:

« Paris – haut-lieu urbain, institutionnel et artistique de la photographie »

Paris, 03 – 07 juillet 2017

Date limite pour l’envoi des candidatures: 24 février 2017

Manifestation organisée par le Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris,

en coopération avec l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et l’Universiteit Leiden,

avec le soutien de la Deutsch-Französische Hochschule – Université franco-allemande, Sarrebruck (http://www.dfh-ufa.org)

Veuillez consulter le dossier et télécharger les documents sur cette page.

Léon Gimpel, Grand Prix de l’Aéro-Club à l’Esplanade des Invalides [Paris], 26 septembre 1909. Autochrome, 9x12cm. Collection Société française de photographie (coll. SFP). FRSFP_0806im_A_1014

 

 

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Mobility Objects, Materials, Concepts, Actors

Buenos Aires, September 30 - October 8, 2017

Transregional Academy on Latin American Art II

Applcation deadline: February 28, 2017

For further information please open the following Website

Polychromy of Our Lady of Copacabana © Siracusano, Maier and Tomasini
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Dr. Lena Bader

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L'art de l'Ancien Régime - centres, acteurs, objets

Vous accedez via l'image à l'appel de candidature

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Nele Putz

Nele Putz, M.A.

Chargée de recherche / jusqu'à 2018

Appel à candidatures - Curatorial Studies

Voyage d’études « Curatorial Studies – Regards croisés » (Paris)

27- 31 mars 2017

Date limite pour candidater : 31 décembre 2016

Organisé par le Centre allemand d‘histoire de l'art – DFK Paris  (https://dfk-paris.org )
en coopération avec le programme de master « Curatorial Studies – Theorie – Geschichte – Kritik » de la Goethe-Universität Frankfurt (http://www.kuratierenundkritik.net )
avec le soutien de la Deutsch-französische Hochschule – Université franco-allemande, Saarbrücken (http://www.dfh-ufa.org )

Le voyage d’études, d’une durée de cinq jours, vise à mettre en lumière les musées et autres lieux d’exposition en tant qu’espaces possibles et singuliers d’accès au savoir au travers de la perspective esthétique, lesquels génèrent du signifiant par des moyens autres que ceux des productions littéraires ou scientifiques. La mise en exposition des collections permanentes et manifestations temporaires détermine fondamentalement la réception et l’interprétation des œuvres d’art et objets présentés. 

Les expositions s’articulent, dans l’espace public, autour d’enjeux et intentions liés aux contextes socio-culturels. Plus particulièrement, les musées et espaces d’exposition sont des lieux centraux dans le processus d’établissement de catégories et de leur institutionnalisation : l’intronisation, l’intégration et l’exclusion sont rendues visibles comme arguments dans la mise en espace. Or une fois les discours ou canons institutionnalisés, il faut des décennies avant qu’ils ne soient révisés.

Des visites d’expositions et discussions in situ avec les curateurs responsables, ainsi qu’une programmation de conférences et d’ateliers de lecture, seront l’occasion, pour les 15 participants venant d’Allemagne et de France, de découvrir des lieux d’exposition parisiens majeurs ou moins connus.  L’objet de ce séminaire est d’offrir la possibilité d’échanger sur les questions relatives à la conception d’exposition, du ‘display’ et de la mise en place de canons. 

L’accent sera mis sur deux thématiques : 

(1) les formes adéquates de présentation d’œuvres d’art et autres objets muséaux, 

(2) les musées comme producteurs de canons. 

Le choix d’une perspective comparative permettra de dégager les approches et méthodes spécifiques des paysages muséaux français et allemand dans un contexte international. Le séminaire s’adresse principalement à des doctorants, postdoctorants et étudiants en master issus du domaine des études curatoriales, de l’histoire de l’art, de l’ethnologie, de la muséologie et des sciences de la culture. 

Une excellente maîtrise de l’allemand et du français est requise. De plus, les participants devront préparer un exposé d’environ 15 minutes. Sur présentation des justificatifs et sur demande préalable, les étudiants, doctorants et postdoctorants ne jouissant ni d’une bourse de recherche en France, ni de revenus supérieurs à celui d’un contrat à mi-temps, peuvent profiter d’une prise en charge partielle des frais de transport (jusqu’à un montant de 200 euros) et des frais d’hébergement (jusqu’à un montant de 300 euros) de la part de l’université franco-allemande. La demande d’aide financière (document écrit exposant la situation financière personnelle) doit impérativement être jointe à la candidature, cf. le formulaire prévu à cette fin. Les demandes ultérieures ne pourront pas être prises en compte. Le remboursement partiel s’effectuera sur présentation des justificatifs originaux, après la participation au séminaire.

Les candidats ont jusqu'au 31 décembre 2016 pour adresser leur dossier complet (lettre de motivation, CV, certificats de compétences linguistiques et, le cas échéant, la demande d’aide financière) à Julia Drost (jdrost@dfk-paris.org) et Stefanie Heraeus (Heraeus@kunst.uni-frankfurt.de). Pour toute information complémentaire, vous pouvez vous adresser à Julia Drost ou Astrid Köhler (akoehler@dfk-paris.org).

Carl Heinrich von Heinecken, Recueil d’estampes, Dresde, 1757, t.2, frontispice.

Carl Heinrich von Heinecken, Recueil d’estampes, Dresden 1757, t.2, frontispice.
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Modernités pittoresques

Le régionalisme architectural comme processus global (1890-1950)

 

Date : 30 novembre – 2 décembre 2016

Centre allemand d’histoire de l’art Paris

Concept : Michael Falser (Université de Heidelberg)

Colloque international organisé par le Cluster of Excellence « Asia and Europe in a Global Context » de l’université de Heidelberg (Global Art History), en collaboration avec le Centre allemand d’histoire de l’art Paris, le Centre de recherche interdisciplinaire en histoire, histoire de l’art et musicologie de l’université de Poitiers (CRIHAM / Département d’histoire de l’art et archéologie), le Centre André Chastel (CNRS/Université Paris-Sorbonne/ministère de la Culture et de la Communication), et l’Association d’histoire de l’architecture (A.H.A.).

Date limite pour soumettre une proposition : 15 août 2016

Pour plus d'informations, veuillez consulter ce document.

Dessin pour une architecture régionaliste, intitulé « Auberge dans la Somme » dans Murs et toits de chez nous (1923-6) de Charles Letrosne.
Le « Technische Hogeschool » à Bandung/Java aux Indes Néerlandaises (actuelle Indonésie) de l’architecte Henri Maclaine Pont.
Photo: Michael Falser (2014)
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Nele Putz

Nele Putz, M.A.

Chargée de recherche / jusqu'à 2018

Surréalisme et arts premiers

Workshop au Centre allemand d’histoire de l’art, avec le soutien du Labex (à préciser Fabrice)

10 octobre 2016

 

Conception : Julia Drost, Fabrice Flahutez, Martin Schieder

 

Quand, en mai 1936, la galerie Charles Ratton présente l’« Exposition surréaliste d’objets », cette exposition cherche à démontrer la capacité du surréalisme de transfigurer le réel, sans pour autant le métamorphoser. Les objets exposés – objets mathématiques, objets trouvés et interprétés, objets d’Amérique ou d’Océanie – sont tous des objets qui n’ont reçu aucune modification, aucune transformation et sont, quand même, élevés dans le rang du merveilleux. Comme le dira André Breton dans le Dictionnaire abrégé du Surréalisme en 1938 …

Pour plus d'information, veuillez télécharger le document ci-joint.

La journée d’études s’adresse notamment aux jeunes chercheurs. Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherché intitulé « Le surréalisme au regard des … » et fait suite aux journées d’études qui se sont déroulées les 11 et 12 mars 2016 et les 7 et 8 novembre 2014 au Centre allemand d’histoire de l’art.
Un appel à candidature est lancé jusqu'au 31 mai 2016. Les intéressés devront envoyer une courte présentation de leur projet (maximum une page), ainsi qu’un bref cv.
Julia Drost, Centre allemand d’histoire de l’art, Paris, jdrost@dfk-paris.org
Fabrice Flahutez, Université Paris Ouest, flahutez@gmail.fr
Martin Schieder, Universität Leipzig, schieder@uni-leipzig.de
 

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L’avant-garde et ses réseaux

L’avant-garde et ses réseaux : le surréalisme à Paris, en Afrique du nord et au Moyen-Orient depuis les années 1930

Date : 14–15 novembre 2016
Lieu : Beyrouth
Organisateurs : Orient-Institut Beirut/Centre allemand d’histoire de l’art Paris

Avec le futurisme, le surréalisme peut être considéré comme l’un des rares mouvements d’avant-garde du début du XXème siècle à s’être implanté au Caire. En 1939, Georges Henein, Kamel el-Telmessany, Ramses Younan, Anwar et Fouad Kamel fondèrent le groupe Art et liberté (Jamaat al fann wal-hurriya), qui continua d’exister jusqu’à la fin des années quarante. …

Pour plus d'information, veuillez télécharger le document ci-joint.

La date limite pour envoyer les résumés de vos communications (300 mots) est fixée au 15 juin 2016. Nous vous remercions de joindre une courte notice biographique et d’adresser le tout à Monique Bellan (bellan@orient-institut.org) et Julia Drost (jdrost@dfk-paris.org). Les candidats retenus seront informés d’ici à la fin du mois de juillet 2016.

The deadline for submission of abstracts (300 words) is 15 June 2016. Please send your abstract together with a short biographical statement to Monique Bellan (bellan@orient-institut.org) and Julia Drost (jdrost@dfk-paris.org). Successful applicants will be notified by late July 2016.

 

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Dr. Julia Drost

Dr. Julia Drost

Directrice de recherches / Responsable des programmes de soutien à la recherche
Téléphone +33 (0)1 42 60 67 97

Patrimoines spoliés. Regards croisées France - Allemagne.

Le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) organise, en coopération avec l'Institut national du patrimoine (INP) et en partenariat avec l’Arbeitskreis Provenienzforschung (Association Recherches sur les Spoliations) et l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), des journées d’études le 2 et 3 juin visant à présenter pour la première fois toutes les facettes de la recherche de provenance allemande et française. Les intervenants des deux pays, tous des experts dans les domaines respectifs de la recherche de provenance, de la muséologie et du droit de l’art, présenteront les sources et méthodes de leurs recherches, ainsi que leurs projets actuels.
Pour plus d'informations, veuillez-vous rendre sur le site de l'INP.


Rencontre de jeunes chercheurs :
Outre les interventions de spécialistes, une rencontre de réseautage aura lieu dans l’après-midi du 3 juin. L’objectif de cette rencontre est de promouvoir un échange constructif entre jeunes professionnels, d’une part, et étudiants allemands et français, d’autre part.
Les personnes désireuses de participer sont priées d’envoyer une courte lettre de motivation accompagnée d’un CV récent d’ici au 20 mai 2016.

Cf. l'appel à participation

 

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Dr. Julia Drost

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Téléphone +33 (0)1 42 60 67 97

« Réalité autre, mais réalité quand même »

Hans Hartung et l’abstraction

Colloque international au Centre allemand d’histoire de l’art Paris,

12/13 janvier 2017


Conception :

Thomas Kirchner (Centre allemand d’histoire de l’art Paris)

Antje Kramer-Mallordy (Université Rennes 2/Archives de la Critique d’art)

Martin Schieder (Universität Leipzig)

Avec le soutien de la fondation Hartung-Bergman, Antibes

Date limite des candidatures : 12 septembre 2016

Veuillez trouver plus d'informations dans le document joint.

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Prof. Dr. Thomas Kirchner

Prof. Dr. Thomas Kirchner

Ancien directeur du DFK Paris (2014–2022)
Téléphone +33 (0)1 42 60 67 82
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Dr. Déborah Laks

Dr. Deborah Laks

Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (septembre 2022 - juillet 2023) / projet post-doctoral : L’enseignement des arts plastiques entre 1933 et 1999 : l’avant-garde en héritage

Journée d’études consacrée à Otto Dix - Lundi 28 et mardi 29 novembre 2016

Toutes les soumissions doivent inclure la présentation précise du sujet de l’intervention (3000 signes max., en français, allemand ou anglais) et un CV détaillé avec la liste des publications.
Un fichier unique (Word ou Pdf) rassemblant l’ensemble de ces pièces doit être adressé à Aude Briau, assistante scientifique, Musée Unterlinden : abriau@musee-unterlinden.com
Date limite du rendu des dossiers : 16 mai 2016
Les intervenants seront avertis de leur participation à la journée d’étude début juin 2016.

Veuillez trouver des informations plus détaillées dans ce document pdf.

Images exotiques.
L’appel du lointain en histoire de l’art

Atelier de recherche au Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris), en coopération avec le Sackler Research Forum du Courtauld Institute of Art

Paris, 9 et 10 juin 2016

Deadline
29 février 2016

En tant que symptômes d’un vide, les « images exotiques » pointent un besoin de l’histoire de l’art qui peut être interrogé de manière tout à fait positive sous un angle historiographique. Le colloque se propose d’examiner les différentes motivations qui sous-tendent ces discours dans une perspective méthodologique critique et du point de vue de l’histoire des idées.

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Dr. Lena Bader

Dr. Lena Bader

Directrice de recherches / Responsable des éditions en langue allemande (coll. Passages et Passerelles)
Téléphone +33 (0)1 42 60 41 22